article précédent: C'est juste ! D'ailleurs, dans "fromage", il y a "mage".
“He making speedy way through spersed ayre,
And through the world of waters wide and deepe,To Morpheus house doth hastily repaire.
Amid the bowels of the earth full steepe,
And low, where dawning day doth neuer peepe,
His dwelling is; there Tethys his wet bed
Doth euer wash, and Cynthia still doth steepe
In siluer deaw his euer drouping hed,
Whiles sad Night ouer him her mātle black doth spred.
Whose double gates he findeth locked fast,
The one faire fram'd of burnisht Yuory,
The other all with siluer ouercast;
And wakeful dogges before them farre doelye,
Watching to banish Care their enimy,
Who oft is wont to trouble gentle Sleepe.
By them the Sprite doth passe in quietly,
And vnto Morpheus comes, whom drowned deepe
In drowsie fit he findes: of nothing he takes keepe.
And more, to lulle him in his slumber soft,
A trickling streame from high rock tumbling downe
And euery drizling raine vpon the loft,
Mixt with a murmuring winde, much like the sowne
Of swarming Bees, did cast him in a swowne:
No other noyse, nor peoples troublous cryes,
As still are wont t'annoy the walled towne,
Might there be heard: but carelesse Quiet lyes,
Wrapt in eternall silence farre from enimyes.”
The first Booke of the Faerie Queene. Contayning The Legend of the Knight of the Red Crosse, OR Of Holinesse.
Edmund Spenser
Edmund Spenser, 1552 (ou 1553) - 1599 (source) |
“Le premier trouva rapidement sa voie à travers l'air dispersé et vide,
ainsi qu'à travers le vaste et profond monde des eaux,pour se rendre enfin en toute vitesse à la maison de Morphée.
Dans les entrailles de la terre raide,
et basse, là où le soleil jamais ne brille,
est son antre; là Thétis son lit mouillé
à nettoyer est condamnée, et Cynthia
toujours d'argent couvre sa tête inclinante,
tandis que la triste nuit au-dessus de lui son manteau noir étend.
l'une élégamment faite d'ivoire brunissant,
l'autre toute recouverte d'argent;
et des chiens bien éveillés devant elles se trouvent,
veillant à bannir l'Attention leur ennemie,
qui souvent trouble le doux Sommeil.
Entre eux l'Esprit passa silencieusement,
et devant Morphée se trouva, lequel il trouva bien noyé
dans un état sommeillant : de rien il ne semble tenir compte.
un léger filet d'eau de hauts rochers descendait en cascade,
et du ciel toujours tombait une bruine sur le toit,
le tout mélangé aux murmures du vent était bien semblable
à un essaim d'Abeilles, et le laissait bien évanoui dans son lit.
Aucun autre bruit, même les cris de personnes troublées,
comme il y en a tant qui peuvent bien agacer cette cité emmurée,
ne pouvait être entendu en ce lieu : mais le Calme négligent repose,
enveloppé dans le silence étemel loin de ses ennemis.”
Translation et traduction de l'œuvre d'Edmund Spenser
Stéphane Desjardins
Sous la direction de
Annick Chapdelaine
Département de langue et littérature françaises
Université McGill, Montréal
Juin 2006
Mémoire soumis à l'Université Mc Gill en vue de l'obtention du grade de maître
en langue et littérature françaises
le site hébergeant la thèse de Stéphane Desjardins
Bonjour à toutes et tous !
Rappel:
Nous avons, à partir de notre mot “livre”, découvert la racine indo-européenne *lubʰ-, “peler, écorcer”, à qui nous le devons, et ce via le latin liber, “écorce, livre”.
(source) |
Nous avons, à partir de notre mot “livre”, découvert la racine indo-européenne *lubʰ-, “peler, écorcer”, à qui nous le devons, et ce via le latin liber, “écorce, livre”.
ivre, le libraire livrait des livrets tôt et des librettos tard..., 18 février 2018
Ensuite, c'était au tour des dérivés celtiques de notre *lubʰ- d'avoir droit à leur quinze minutes de gloire.
j'ai emprunté un livre d'André Breton. Que je lis au jardin. Excellente médecine!, 25 février 2018
Enfin, nous abordions les dérivés germaniques, cette fois, de *lubʰ-.
C'est juste ! D'ailleurs, dans "fromage", il y a "mage". , 4 mars 2018
Nous en étions restés là.
Enfin... nous avions vu deux racines germaniques dérivées de la charmante *lubʰ-,
- *lauba-. “feuille, feuillage”, d'où nous arrivaient par exemple le néerlandais witloof et l'anglais leaf, “feuille, feuillet, page...”, et
- *lubja-, “herbe”,“potion”, qui nous avait notamment donné le lip du composé anglais cheeselip, “présure, caillette”.
Et je vous annonçais une TROISIÈME racine germanique à nous mettre sous la dent, pour ce dimanche...
Cette troisième forme germanique, la voilà,
dérivée d'une forme suffixée de *lubʰ-, *lubʰ-tu,
Bon, pourquoi pas !?
Mais c'est surtout son champ sémantique qui risque de vous surprendre...
Méchamment...
Car on attribue à la gentille *luftu- deux sémantiques: “toit”, et “air”.
Et ça, c'est très fort !
Ce radical en -tu semble avoir, dès le début, reçu ce sens de “toit”, entendez de couvert, de couverture, et même, métonymiquement, d'abri.
Vous vous en doutez, il fait référence à un abri de feuillage, feuillage sous lequel on se mettait à couvert.
Derrière ce curieux toit, il est donc plutôt question de couvert végétal.
Oh, pas nécessairement totalement ... naturel, ce couvert.
Car ce couvert végétal peut parfaitement avoir été façonné par l'homme, à base de panneaux d'écorce, de morceaux d'écorce assemblés entre eux pour garantir une certaine étanchéité...
Peut-être que l'Homme, il y a bien longtemps, en des temps proto-germaniques, pouvait se servir de cette technique pour se protéger des éléments. Nous savons par ailleurs que la sparterie, une fibre végétale dure, était déjà utilisée au moins au Néolithique.
Quant à cette notion d'air attachée à *luftu-, à première vue si déconcertante, il faut la mettre en relation avec celle de ciel.
De hauteur.
De ce qui est au-dessus, en haut.
Nous parlons bien d'un ciel de lit pour un baldaquin, un dais au-dessus d'un lit...
Et pour la petite histoire, le terme anglais pour dais, c'est canopy, sur lequel nous avons calqué notre joli (j'adore ce mot !) canopée,
Voilà pour les sens retrouvés de la jolie *luftu-.
Mais qu'en est-il de ses dérivés, mmmh?
La germanique *luftu- se retrouvera dans ...
Cette troisième forme germanique, la voilà,
dérivée d'une forme suffixée de *lubʰ-, *lubʰ-tu,
*luftu-.
Bon, pourquoi pas !?
Mais c'est surtout son champ sémantique qui risque de vous surprendre...
Méchamment...
Car on attribue à la gentille *luftu- deux sémantiques: “toit”, et “air”.
Et ça, c'est très fort !
Ce radical en -tu semble avoir, dès le début, reçu ce sens de “toit”, entendez de couvert, de couverture, et même, métonymiquement, d'abri.
Vous vous en doutez, il fait référence à un abri de feuillage, feuillage sous lequel on se mettait à couvert.
Derrière ce curieux toit, il est donc plutôt question de couvert végétal.
Oh, pas nécessairement totalement ... naturel, ce couvert.
Car ce couvert végétal peut parfaitement avoir été façonné par l'homme, à base de panneaux d'écorce, de morceaux d'écorce assemblés entre eux pour garantir une certaine étanchéité...
Peut-être que l'Homme, il y a bien longtemps, en des temps proto-germaniques, pouvait se servir de cette technique pour se protéger des éléments. Nous savons par ailleurs que la sparterie, une fibre végétale dure, était déjà utilisée au moins au Néolithique.
Sparterie ?
1. Procédé de fabrication d'objets en fibres végétales assez souples et très résistantes, qui sont vannées ou tissées (jonc, alfa, sparte, crin végétal, etc.). Sparterie grossière : fabrication des mannes d'emballage, cabas, couffins, tapis-brosses ; sparterie fine : chapeaux, étuis, etc.
2. Textile végétal tissé ou utilisé dans des objets fabriqués. Tapis, nattes, chapeaux de sparterie
Merci ©Le Grand Robert de la langue française !
sparterie |
Quant à cette notion d'air attachée à *luftu-, à première vue si déconcertante, il faut la mettre en relation avec celle de ciel.
De hauteur.
De ce qui est au-dessus, en haut.
Nous parlons bien d'un ciel de lit pour un baldaquin, un dais au-dessus d'un lit...
ciel de lit (source) |
Et pour la petite histoire, le terme anglais pour dais, c'est canopy, sur lequel nous avons calqué notre joli (j'adore ce mot !) canopée,
zone d'une forêt qui correspond à la cime des grands arbres.
Comme quoi les mots et les notions qu'ils portent virevoltent, et permettent parfois d'en expliquer d'autres par des voies détournées...(Oh, merci, ô ©Le Grand Robert de la langue française.)
Voilà pour les sens retrouvés de la jolie *luftu-.
Mais qu'en est-il de ses dérivés, mmmh?
La germanique *luftu- se retrouvera dans ...
- le gotique luftus, “air”. Ou
- le - oui, oui OUIIIII ! - vieux norois - loft, “air, ciel”, mais aussi - ce qui se trouve dans les hauteurs, tout en haut de l'habitation - “grenier”,
- le féroïen et l'elfdalien loft, “air, grenier, plafond”,
- le vieux frison luft, aux mêmes sens que le loft féroïen et elfdalien,
- le néerlandais lucht, “air, ciel”,
- le vieux haut-allemand luft, de même sens, qui donnera bien évidemment l'allemand Luft, toujours de même sens
- Saviez-vous que Lufthansa est la contraction de Deutsche Luft Hansa, donc de “Deutsche Luft” , “Air Allemagne” , et de “Hansa”, la Hanse, la Ligue hanséatique ? -,
Un superbe Super Star de la Lufthansa |
Et ici, le célèbre Junkers ju 52... |
et enfin...
- le vieil anglais lyft, toujours de même sens.
Fernand Ucon |
- Mais, et l'anglais loft, alors ??
- Aaaaah, mais bonjour ! Vous allez bien, Monsieur Ucon ?
Excellente question ! Vous m'impressionnez déjà depuis longtemps, mais là, je dois dire, vous n'êtes pas loin de m'épater...
Oui, j'y arrive. Patience.
Revenons un court instant au vieil anglais lyft.
À votre avis, que lui doit-on ???
Ben oui, par le moyen anglais luft(e (ü) / leoft / lefte, lifte, lijft
('tain, c'est du lourd, oh merci ô ©Oxford English Dictionary),il nous a donné l'anglais ... lift. Oui, l'ascenseur, le monte-charge.
Ce qui, d'une façon générale, lève, soulève... Met en l'air, élève dans les airs.
les ascenseurs, dans The Shining, évidemment |
Psss ! On est parti de notre français livre, hein. Vous l'auriez, vous, relié à l'allemand Luft, et à l'anglais lift ? Eh oui, c'est ça aussi, l'indo-européen...
Quant à l'anglais loft, il descend du vieil anglais tardif loft, repris (disons-le, calqué, sur le vieux norois loft, “air, ciel”, dont nous parlions un peu plus haut !
Car son premier sens, désormais obsolète, était bien celui qu'il a hérité du vieux norois: l'air, le ciel, ou plus généralement ce qui est au-dessus, en haut.
L'anglais en a cependant toujours conservé le sens de départ, encore bien tangible dans l'adverbe aloft, “au-dessus, dans les air, dans le ciel...”
Loft désignera ensuite les pièces de tout en haut: le grenier, les combles sous les toits, ou même, dans une église, le jubé des grandes orgues.
C'est dans le sens de toit que l'utilise le grand Edmund Spenser, comme vous le constatez dans cet extrait de The Faerie Queene, en exergue. (Eh oui, 'fallait le lire plus attentivement, maintenant, vous allez devoir remonter en haut de l'article pour le relire!)
- Mais, et loft ??
L'anglais loft veut quand même dire loft, enfin !!
- Ah oui, ce loft-là. Bon, soyons clair. Moi, je pratique l'anglais, pas l'américain.
De l'anglais loft, l'américain a fait loft, “atelier, hangar à usage industriel”.
Cette nouvelle acception, spécialisation du sens d'origine, a été reprise pour ainsi dire partout, et nous est arrivée en français il y a à peine quelques dizaines d'années, dans les années 70 (ou soixante-dix, pour nos amis français), pour désigner un...
local à usage commercial ou industriel aménagé en local d'habitation.
(encore merci, ©Le Grand Robert de la langue française.)
Ci-dessous, quelques illustrations de lofts particulièrement réussis et surtout bon marché.
Psss ! Et ça, les amis, vous l'aviez imaginé, à quel point livre et loft étaient proches l'un de l'autre? Hein, hein ?
Et ce n'est pas fini.
Car, même si, avec loft, le français s'est enrichi d'un nouveau mot
- oh, ne faites pas les choqués, de grâce. Notre si beau français “livre” n'est lui-même qu'un emprunt. Au latin.
Ou alors, pour vous, il y a des emprunts parfaitement acceptables (au latin), et d'autres qui ne le sont absolument pas (à l'anglais) !? Intéressant.
Dites-m'en plus, voulez-vous: et avec votre père, ça se passait bien ? À partir de quand en avez-vous voulu au monde entier ? -,
Pardonnez-moi, je m'énerve.
Je reprends :
Car, même si, avec loft, le français s'est enrichi d'un nouveau mot, il y a encore un mot bien français, que vous utilisez couramment, qui nous est pourtant arrivé de la formidable *lubʰ- par la voie germanique...
Et sincèrement, je ne pense pas que vous ayez jamais fait le lien entre livre, et ce mot-là...
Jamais...
Pour rappel, nous pouvons retrouver trois racines germaniques créées sur l'adorable *lubʰ-:
- *lauba-. “feuille, feuillage”,
- *lubja-, “herbe”,“potion”, et enfin
- *luftu-, “toit, air”.
Ici, je retourne à la première de ces racines.
Oui, bien, bravo ! *lauba-. “feuille, feuillage”.
Je sais. Ce retour en arrière peut sembler brouillon, mais je préférais - à tort ou à raison -vous parler de ce mot - ouiiii, il arrive ! - après vous avoir mentionné l'existence de *luftu- et de cette notion d'“abri sous la feuillée” qui la caractérise.
Le mot dont je vous parle nous vient de *lauba- par le francique *laubja,...
Ah oui, j'oubliais ! Il y a encore un autre mot qui nous arrive du même étymon francique !! Celui-là non plus, vous ne le rapprocheriez jamais ni de livre, ni même de son ... cousin euh germain.
Mais... je ne veux surtout pas vous gaver comme des oies. (Et moi, je n'ai pas assez de temps pour faire tout ce que je voudrais)
Ces deux mots-là, ce sera pour la prochaine fois.
À dimanche prochain ?
La récap ?
racine indo-européenne*lubʰ-, “peler (écorcer)”
⇓
forme suffixée lubʰ-tu-
⇓
⇓
proto-germanique *luftu-, “toit, air”
⇓
vieux norois loft, néerlandais lucht, allemand Luft, vieil anglais lyft, “air, ciel”
------
racine indo-européenne*lubʰ-, “peler (écorcer)”
⇓
forme suffixée lubʰ-tu-
⇓
⇓
proto-germanique *luftu-, “toit, air”
⇓
vieil anglais lyft, “air, ciel”
⇓
vieil anglais lyft, “air, ciel”
⇓
moyen anglais luft(e (ü) / leoft / lefte, lifte, lijft
⇓
anglais lift, “ascenseur, monte-charge...”-----
racine indo-européenne*lubʰ-, “peler (écorcer)”
⇓
forme suffixée lubʰ-tu-
⇓
⇓
proto-germanique *luftu-, “toit, air”
⇓
vieux norois loft, “air, ciel”
⇓
calque
⇓
vieil anglais tardif loft
⇓
⇓
moyen anglais loft
⇓
anglais loft, “grenier, combles, jubé...”
-----
vieux norois loft, “air, ciel”
⇓
calque
⇓
vieil anglais tardif loft
⇓
moyen anglais loft
⇓
moyen anglais loft
⇓
anglais loft, “grenier, combles, jubé...”
⇓
spécialisation
⇓
américain loft, “atelier, hangar à usage industriel”
⇓
calque
⇓
français loft, “local à usage commercial ou industriel aménagé en local d'habitation”
Et vous auriez voulu que je continue après ça ??
Je vous souhaite, à toutes et tous, un excellent dimanche, et une superbe semaine !
À dimanche prochain,
Frédéric
PS: dans ces articles, les passages de texte en bleu, vous l'aurez compris, traitent d'éléments de linguistique.
À dimanche prochain,
Frédéric
PS: dans ces articles, les passages de texte en bleu, vous l'aurez compris, traitent d'éléments de linguistique.
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Attention,
ne vous laissez pas abuser par son nom:
on peut lire le dimanche indo-européen
CHAQUE JOUR de la semaine.
(Mais de toute façon,
avec le dimanche indo-européen,
c’est TOUS LES JOURS dimanche…).
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Et pour nous quitter,
un court (très court, vraiment trop court) extrait de
If love's a sweet passion,
tiré du tout début du troisième acte de The Fairy Queen, Z.629,
de
Henry Purcell, 1692
Une magnifique interprétation, pleine de fraîcheur, enjouée, accompagnée par de beaux instruments, répliques d'époque.
Prêtez attention à la voix de la soprano, Andrea Tjäder !
Ça, mes amis, m'est avis que c'est la voix et la technique qu'il faut pour interpréter Purcell...
On parie ? Moi je dis qu'elle ira loin... !
I press her Hand gently, look Languishing down,
And by Passionate Silence I make my Love known.
But oh! I'm Blest when so kind she does prove,
By some willing mistake to discover her Love.
When in striving to hide, she reveals all her Flame,
And our Eyes tell each other, what neither dares Name.
Et non, The Fairy-Queen de Purcell n'a strictement rien à voir avec The faerie qveene de Spenser, car étant une adaptation de A Midsummer Night's Dream, de Shakespeare!
(et sachez-le, vous n'y trouverez aucun texte de Shakespeare!)
Tout n'est pas toujours simple...
un court (très court, vraiment trop court) extrait de
If love's a sweet passion,
tiré du tout début du troisième acte de The Fairy Queen, Z.629,
de
Henry Purcell, 1692
Une magnifique interprétation, pleine de fraîcheur, enjouée, accompagnée par de beaux instruments, répliques d'époque.
Prêtez attention à la voix de la soprano, Andrea Tjäder !
Ça, mes amis, m'est avis que c'est la voix et la technique qu'il faut pour interpréter Purcell...
On parie ? Moi je dis qu'elle ira loin... !
Andrea Tjäder |
I press her Hand gently, look Languishing down,
And by Passionate Silence I make my Love known.
But oh! I'm Blest when so kind she does prove,
By some willing mistake to discover her Love.
When in striving to hide, she reveals all her Flame,
And our Eyes tell each other, what neither dares Name.
Et non, The Fairy-Queen de Purcell n'a strictement rien à voir avec The faerie qveene de Spenser, car étant une adaptation de A Midsummer Night's Dream, de Shakespeare!
(et sachez-le, vous n'y trouverez aucun texte de Shakespeare!)
Tout n'est pas toujours simple...
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