article précédent : Jules César, On l'appellait Jules César, Il mettait pas d'falzar - Le Grand Jojo
Buona pulcella fut Eulalia ;
Bel avret corps, bellezour anima.
Voldrent la veintre li Deo inimi ;
Voldrent la faire diavle servir.
Elle non eskoltet les mals conselliers,
qu'elle Deo raniet chi maent sus en ciel.
Ne por or ned argent ne paramenz,
Por manatce, regiel, ne preiement,
Neule cose non la povret omque pleier
La polle sempre non amast lo Deo menestier ;
(...)
(Eulalie était une bonne jeune fille ;
Son corps était beau, son âme plus belle encore.
Les ennemis de Dieu voulurent la vaincre,
Et lui faire servir le Diable.
[Mais] elle n'écoutait pas les mauvais conseillers
[Qui voulaient] qu'elle renie Dieu qui demeure au ciel.
Ni pour de l'or, ni pour de l'argent ou des parures,
Ni pour des menaces, des caresses ou des prières,
Nulle chose ne pouvait forcer (plier)
La fille à toujours n'aimer le service de Dieu.)
les 10 premiers des 29 vers décasyllabes composant la
Cantilène (ou Séquence) de sainte Eulalie.
Bonjour à toutes et tous.
Aujourd'hui, nous continuons notre étude des dérivés... latins de l'enivrante racine indo-européenne...
*uik-e-, “vaincre, triompher de”.
Mais d'abord, le point.
Nous avons passé en revue, le 25 avril, une série de dérivés germaniques de notre *uik-e-, “vaincre, triompher de”, dont notamment :
- le gotique 𐍅𐌴𐌹𐌷𐌰𐌽, weihan, “se battre”,
- le vieil anglais wīgan, “se battre, faire la guettre, batailler”, d'où...
- les vieux anglais... oferwīgan, “l'emporter au combat, conquérir”,
- wīgend, “soldat, guerrier”, et wigian, “se battre”,
- le vieil anglais wīġ, “guerre, bataille” et son composé ānwīġ,
- “ duel
- ” ,
- le vieil anglais poétique wiga, “guerrier, combattant”, “héro, homme”,
- le vieux francique *wīg, “combat”, second terme du prénom *Mārīwīg, “fameux (*mārī) au combat (*wīg)”, latinisé pour devenir... Meroveus, d'où Mérovingiens,
- le vieux norois vega, “se battre”, dont seront issus...
- le danois archaïque veje, “occire, tuer au combat”, l'islandais vega...,
- le vieux norois... víg, “combat, bataille, homicide, meurtre” dont descend probablement le prénom Viggo, Wiggo,
Oft ic wig seo, frecne feohtan, 25 avril 2021.
Le 2 mai, il était question des dérivés celtiques de *uik-e-,
ou pour être précis, de sa forme de base et au degré zéro *uik- (ou *wyk-),
au nombre desquels nous pourrions citer :
- le vieil irlandais fichid,“se battre, combattre”,
- le moyen gallois amwyn, “entourer, défendre”,
- le gauloisAdcovicus, “qui est fortement avec les vainqueurs”,
- le gaulois Blandovicu, “qui combat avec douceur”,
- le gaulois Exalbiovix, “qui combat en dehors du monde céleste”,
- l'ethnonyme gaulois Lemovices, “(ceux qui) combattent / vainquent avec l'orme”,
- le celte Aquincum, “qui a eu la victoire rapide”...
Fichid le vieil Irlandais avait la victoire rapide, 2 mai 2021.
Le 9 mai, nous abordions les dérivés italiques et romans de *ueik- (ou *wyk-), passés en proto-italique par l'étymon *wink-(e/o-), “lier, plier” puis “l'emporter sur” :
- le latin vincō, vincere, “vaincre...”,
- l'osque uincter, “prouver la culpabilité de quelqu'un” (emprunt probable au latin),
- le pélignien uicturei, “vainqueur” (emprunt au latin),
- l'osque vikturrai, “victoire” (emprunt au latin),
et puis, issus du latin, citons, dans les langues romanes...
- le français vaincre,
- le catalan vèncer,
- l'espagnol vencer,
- l'italien vincere,
- (Gérard) le normand veincre,
- le picard vinke,
- le portugais vencer,
- ...
🜛🜛🜛
Je vous propose, à présent, chers amis, de repartir du latin vincō, vincere“vaincre...”, et, tout d'abord, d'examiner quelques-uns de ses descendants français .
,
Nous passerons ensuite en revue les autres dérivés latins que nous lui devons, et reviendrons alors à ses dérivés français, dans une sorte de grand chassé-croisé absolument passionnant, dont vous sortirez à bout de souffle...
Avant tout, rappelons que vincō descend de notre jolie
*ueik-
par le proto-italique (reconstruit) *wink-(e/o-), “lier, plier”, , “vaincre, triompher de”,
racine proto-indo-européenne *ueik-, “vaincre, triompher de”
⇓
degré zéro *uik-
⇓
infinitif présent avec infixe nasal *ui-n-k-, “lier, plier”
⇓
proto-italique *wink-(e/o-), “lier, plier”
⇓
latin vincō, vincere, “vaincre...”
et que ses acceptions sont multiples :
- vaincre à la guerre, remporter la victoire, être vainqueur,
- l’emporter,
- avoir l’avantage, surpasser, venir à bout de, forcer, réduire, battre, être victorieux (dans un procès), gagner (un procès, une cause), avoir gain de cause, avoir raison, triompher,
- gagner un pari,
- atteindre son but, réussir, voir ses vœux réalisés,
- venir à bout de,
- prouver,
- convaincre, persuader,
- ...
Alors !
Je ne vous l'apprends pas
- enfin, j'espère -
le latin classique
vincō, vincere,
“vaincre...” nous a donné notre français... vaincre.
Connaissez-vous la Cantilène de sainte Eulalie ?
Ce texte à l'humour délicieusement absurde et déjanté dont, clairement, l'esprit a dû inspirer les Monty Python
- mais oui, la Cantilène de sainte Eulalie raconte l'histoire d'une jeune fille belle et vierge (ce qui n'est déjà pas très courant) et qui fait tout, non pas pour perdre, mais bien conserver sa virginité ! -,
ce récit d'un humour ravageur, même si quelque peu tiré par les cheveux, rédigé à l'abbaye de Saint-Amand (près de Valenciennes) vers 880 dans une langue d'oil encore très, très proche du latin,
cette Cantilène, donc, nous offre à déchiffrer le verbe...
veintre.
Aaaah... savourez, admirez :
il s'agit de la toute première forme romane (on peut à peine parler de français) connue issue du latin vincere :
Voldrent la veintre li Deo inimi
Plusieurs variantes ont succédé à ce veintre, notamment la forme veincre, la forme vainkir (ca 1190), et même vinquir (ca 1370).
Notre moderne vaincre ne fut seulement obtenu qu'au cours du XVème, par un retour au son k originel du latin, celui-là même qu'avaient conservé veincre, vainkir et vinquir.
Vaincre, en s'imposant, a alors aussi - tant qu'à faire - éliminé toutes les autres formes variantes, ce qui n'était guère fair-play.
Quoi, “fair-play” ?
Vous n'appréciez pas l'immixtion de termes anglais en français ?
C'est vrai que tous ces emprunts, ça finit par lasser, hein, par dénaturer la langue, l'appauvrir.
C'est très exactement ce que ne se sont pas dit les Anglois, en reprenant à leur compte notre ancien français veincre.
Ils ont même fait mieux.
Beaucoup mieux.
Alors que chez nous, l'imparfait du subjonctif est moribond, les Anglois de l'époque, non contents d'emprunter notre bon vieux veincre tel quel, l'ont repris
- tenez-vous bien -
à la première personne du singulier de l'imparfait du subjonctif :
venquisse
(que jo venquisse, comme l'on eût dit à l'époque).
Que jo venquisse que l'on transposerait, en français moderne
- mais uniquement celui parlé par les Boomers et tous ceux qui ont encore des lettres -
par que je vainquisse.
Mais pourquoi ? me direz-vous.
Pourquoi avoir emprunté notre veincre sous cette forme très précisément ?
Probablement parce que l'expression les avait séduits. Esbaudis qu'ils étaient.
Et reconnaissons-le, ce “que je vainquisse”, ça a de la gl. Ça en jette.
ah ça, Cary Grant, il avait de la gl. |
Mais oui, les gentils révolutionnaires en pantoufles de l'écriture inclusive aussi, ils ont de la gl, hein ; ' soyez pas méchant⸱e⸱s |
De l'original venquisse, le moyen anglais fera venquysshen / vaynquisshen, dont sera issu le superbe anglais littéraire, désormais très châtié, très posh...
vanquish, “vaincre”.
Pour ceux - oups - celleux d'entre vous qui connaissez mal le terme anglais posh, littéralement chic,
sachez qu'il s'applique aux couches sociales disons... les moins défavorisées de la société britannique.
Catherine Tate en a fait des sketchs à hurler de rire.
Pour les plus franchouillards d'entre vous (oui, vous qui en êtes restés à la guerre de Cent Ans),
j'ai même choisi un sketch pour lequel la connaissance du latin l'emporte sur - appréciez - celle de l'anglais.
Sachez simplement que organic se traduit par bio.
Le substantif victor,
construit sur le supin, non pas de Noël, mais de vincō, victum
(dérivé, lui, du participe passé passif indo-européen *uik-to- que j'avais cité la semaine dernière - allez, on relit Jules César, On l'appellait Jules César, Il mettait pas d'falzar - Le Grand Jojo, et fissa),
suivi du suffixe -tor destiné à créer des noms d'agent,
victor, donc, désignait le conquérant, le vainqueur.
Et en tant qu'adjectif, il signifait “victorieux, triomphant...”
Le nom Victor Laszlo vous dit-il quelque chose ?
(Et je remercie ici celle qui me l'a soufflé à l'oreille.)
Dans Casablanca (1942), ce personnage de fiction, ici à gauche,
est interprété par Paul Henreid.
Laszlo renvoyant à Vladislav, Ladislas, Władysław, Ładysław..., où nous retrouvons le suffixe -слав/-slav évoquant la... gloire.
Mais relisez Mstislav et Sviatoslav sont en bateau, sur le Dniepr, et jouent du Beethoven..., enfin !
Victor Laszlo est donc une autre façon de dire Ludwig.
L'on explique le substantif féminin victōria, “victoire”, par la féminisation
(quoi, déjà ?? chez eux aussi ??)
d'un adjectif non attesté, *victorius, dérivé de, de... victor.
Comme vous pouvez l'imaginer, notre français victoire dérive du latin classique victōria, certes.
Mais... il n'en est pas issu.
Eh oui, il ne s'agit que d'un... emprunt.
Je sais.
Bon, allez, ça ne va certainement pas vous réconforter, mais sachez qu'à ma connaissance, TOUS ces mots évoquant la victoire,
du catalan victòria à l'italien vittoria, en passant par le portugais vitória, l'espagnol victoria,
voire l'anglais Victoria...
ne sont que des emprunts au latin victōria.
Mais... revenons à notre français victoire. Car je dois vous en dire un peu plus.
Le terme, attesté vers 1155, est, en réalité, une réfection francisée
- oui oui, vous pouvez noter -
d'un précédent victorie (1080), proprement emprunt au latin victōria.
Vous le savez certainement, les Anglais sont très conservateurs. Ils gardent tout. Ce qui explique d'ailleurs leur remarquable patrimoine historique.
non, vous n'êtes pas sur le plateau de Harry Potter, mais aux Shambles, à York |
Et souvent, par l'anglais, nous pouvons retrouver un état de langue de notre beau français que nous avons oublié depuis longtemps...
Les Anglois nous ont emprunté notre victoire. Enfin, non, notre victorie.
De l'ancien français, victorie est passé au moyen anglais victorie / victory, pour devenir l'anglais victory.
Retenons encore, en français, l'adjectif vaincu, ue, tiré vers 1145 du participe passé de vaincre, ou encore vainqueur, nom et adjectif, tiré, lui, de vaincre, vers 1120.
Nous en resterons là pour aujourd'hui.
La semaine prochaine, nous continuerons à épingler les dérivés latins de
vincō, vincere,
“vaincre...”, ainsi que les mots français qui y sont appparentés...
Protégez-vous, prenez soin de vous et de vos proches,
Portez-vous bien.
Frédéric
Aaaah, je vous propose encore un petit moment de bonheur, offert par les belles âmes de l'inclusivisme.
Sur twitter, j'étais tombé sur un tweet surprenant - et tellement inclusif, ne trouvez-vous pas ?
La droite : L'écriture inclusive va empirer la situation des dyslexiques.Les gens de bon sens : Alors que proposez-vous pour améliorer leur situation ?La droite : ...Les gens de bon sens : ... C'est qu'un prétexte c'est ça ?La droite : HO REGARDEZ LA-BAS UN RAYON HALAL!
À quoi j'avais répondu :
C’est intéressant, de réduire le débat à un combat contre la gauche (les bons) et la droite (les méchants, méchants). Je suis de gauche, et même si j’estime que chacun doit pouvoir faire ce qu’il veut, je n’admets pas que l’on m’impose l’écriture “inclusive”.
Et là, soudain, une réponse intelligente, qui montre bien à quel point l'auteur a bien perçu ce qu'est l'écriture dans toutes ses dimensions, et qu'elle implique, par définition, la lecture :
Ça tombe bien. Ce n'est pas imposé. Suffit de ne pas l'utiliser.
Je lui réponds donc :
Ah bon ? Et quand je reçois des documents officiels écrits ainsi ?
L'activiste ne se démonte pas :
Ne lisez surtout pas de livre. Je ne voudrais pas que des nouveaux mots ou des nouvelles orthographes tuent votre langue inaliénable et inaltérable.
Il n'en faut pas plus pour m'amuser :
Que ne comprenez-vous pas dans « documents officiels » ?
Et ainsi de suite.
Ces gens maîtrisent le français et sa grammaire, détrompez-vous.
Savez-vous qu'ils m'ont affirmé que les cartes d'identité françaises avaient déjà recours à l'écriture inclusive ?
La preuve ? On y trouve la mention né(e).
Oui. Là, il n'y a plus grand-chose à dire. Vous pouvez pleurer - ce que je fis -, mais dire ?
Bien sûr, l'on écrit, en langue passéiste, sexiste, machiste, exclusive et patriarcale (ça, j'adore !),
Madame Jeanne Dupont, né le ...
Heureusement que l'écriture inclusive a remis de l'ordre dans tout ça, et a féminisé le né en née, ce qui a visibilisé Madame Jeanne Dupont.
Taré⸱e⸱s, va.
Ces pauvres hères qui sévissaient sur twitter, qui n'ont d'opinion que celle du groupe, confondent donc le signe, la grammaire et son orthographe.
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Attention,
ne vous laissez pas abuser par son nom :
on peut lire le dimanche indo-européen
CHAQUE JOUR de la semaine.
(Mais de toute façon,
avec le dimanche indo-européen,
c’est TOUS LES JOURS dimanche…)
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Et pour nous quitter,
du jazz !
une version osée - pas simplement jazzy, non non, on parle bien de jazz - de...
La Tendresse,
qu'interpréta Bourvil,
sur des paroles de Noël Roux et une musique de Hubert Giraud.
Ici, ce sont Tatiana Eva-Marie et Sarah Lancman, accompagnées par l'excellent Giovanni Mirabassi, qui nous l'interprètent.
Et puis, prêtez l'oreille à cette fugue qui commence vers 2:40 et se développe vers 2:50...
Oui, Bach n'est jamais très loin, d'un jazzman exceptionnel...
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article suivant : il sera pendu s'il est de ce convicte par xij
la complainte de sainte Eulalie m'a renvoyée en cinquieème !Je suis cependant étonnée de ne pas retrouver dans la traduction le mot "pauvrette " qui me semble exister dans l'original " povret " et me semblait aller de soi...pourquoi ? Mais peut-être est-ce plus compliqué ?
RépondreSupprimerUne pauvrette lectrice du blog, qui me laisse à chaque fois "pantoise "
@hélène quintanilla
RépondreSupprimerBonjour, Hélène,
J'avoue que j'ai pris le premier texte que j'ai trouvé de la cantilène, mais plusieurs versions (du texte original) existent. Pour ce vers, par exemple, "Niule cose non la pouret omque pleier", ou "Neule cose non la povret omque pleier". Mais dans tous les cas, pouret / povret se traduit tout simplement par "pouvait" (le v étant repris de la graphie latine). Littéralement, je pense que l'on pourrait traduire le vers par "Nulle chose ne pouvait la (faire) plier".
Merci de votre aimable commentaire, qui prouve à l'évidence que vous n'êtes pas pauvrette !
Frédéric
Bonjour Frédéric!
RépondreSupprimerAaah... Victor Lazlo et Ludwig, c'est *ueik- *ḱleu- et *ḱleu *ueik- .
Tout à fait passionnant ce passage à l'Ouest..de la Manche du subjonctif imparfait "venquisse"!
S'il est vrai qu'en français ce temps est moribond, en portugais, en italien et en espagnol, il est en revanche bien vivant.
Il faut dire que le mode subjonctif représente un véritable pilier de la langue espagnole. En plus de compter DEUX formes interchangeables de subjonctif imparfait (une première forme en "-ra" qui semble gagner du terrain sur la seconde en "-se"), l'espagnol dispose,
comme le portugais où il ne parait pas faillir, du subjonctif futur, simple et composé. Ce temps particulier est pratiquement tombé en désuétude après un lent déclin attesté depuis le XVIIème siècle. Il survit, dans le domaine juridique ainsi que dans les zones rurales en Espagne, dans les Iles Canaries et Caraïbes.(*)
Quant au subjonctif imparfait en italien, bien qu'il soit encore très courant, on remarque, et ce n'est pas récent, sa régression surtout dans la langue orale. Que ce soit dans les médias (sic!) ou parmi les générations plus jeunes (pas des Boomers, donc), il tend à être supplanté par l'indicatif imparfait (Par ignorance ? Parce que plus facile à conjuguer ? Parce que ressenti comme moins pompeux? Tout à la fois? **).
Toute langue tend naturellement, lentement à la simplification et à l'économie de moyens. "A la ley del mínimo esfuerzo, a la pereeeezaaaaa " avait coutume de dire notre très cher professeur, Txomin Martínez.
Nous voici donc aux antipodes des revendications ineptes et des méthodes brutales, unilatérales autant qu'artificielles et alambiquées brandies par les partisans de l'écriture inclusive.
Enfin, c'est vrai, Bach n'est jamais loin. D'ailleurs il se cache à peine dans cette pub pour la Renault Κλειώ.
Encore merci pour ce formidable "Dimanche"! Décidément non, je ne m'en lasse pas!
(*) https://www.delcastellano.com/futuro-imperfecto-subjuntivo/
(**) ces raisons n'engagent que moi
Bonjour @LeScrat,
RépondreSupprimer:-) oui, on peut dire ça comme ça, pour Victor Laszlo et Ludwig !
Quant au subjonctif (sous toutes ses formes), même si je ne peux prétendre à le connaître en portugais, en espagnol, c'est clair, il permet toutes les nuances, du "presque certain" au 'très très hypothétique"... Dire que nous avions, nous aussi, ces nuances en français, il y a longtemps...
Bonne fin de dimanche !
Frédéric