article précédent : Ce n'est pas un grand avantage d'avoir l'esprit vif, si on ne l'a juste.
« La coutume, cette loi non écrite. Dont le peuple, même aux rois, impose le respect. »
Charles d'Avenant,
dans sa tragédie Circé, 1677
Charles d'Avenant, économiste anglais, mais aussi poète, 1656-1714 |
Bonjour à tous !
En ce premier dimanche de mai,
les festivités domestiques...
Les bluebells étaient même de la partie (des Hyacinthoides non-scripta provenant de chez Humphreys Garden, dans le Kent. Et prout.) |
...liées à un couronnement de roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord (ainsi que de quatorze autres États souverains, cela dit) ne m'ayant guère laissé de temps,
nous laisserons temporairement de côté notre délicieuse racine indo-européenne *men-, « penser », pour nous intéresser à quelques mots importants de ce cérémonial.
Pour l'exercice, je ne ferai que puiser dans les mots
- ma foi, déjà nombreux -
qui ont été traités en ces pages...
De votre côté, vous n'aurez donc qu'à cliquer sur les mots dont vous souhaitez retrouver l'étymologie indo-européenne, c'est aussi simple que ça.
Ce qui me permet, soi dit en passant, de vous rappeler que pour une lecture plus enrichissante du blog, pensez à l'appréhender en mode web, cette visualisation qui offre notamment une liste de tous les mots traités, et plein, plein d'autres choses encore...
Allons-y !
En ce samedi six mai, nous avons assisté, sous les grandioses arches de l'abbaye de Westminster, au couronnement
(en anglais, coronation)
du Roi
(King, si vous préférez)
Charles III.
Nous y avons vécu son avènement au trône de... disons... d'Angleterre, ce sera plus simple.
- oui oui, the queen -,
non pas en vulgaire calèche,
mais bien dans un somptueux carrosse.
Le rituel traditionnel du couronnement était une nouvelle fois époustouflant. Un véritable ballet remarquablement préparé, précis, minuté.
C'est sous le regard de nombre de ministres, d'ambassadeurs et d'autres représentants de pays amis
- c'est ainsi que Brigitte accompagnait Manu -
que s'est déroulée la cérémonie, même si son apothéose, l'onction,
Bien entendu, et comme à l'accoutumée, c'est l'archbishop de Canterbury qui a officié, en grand appareil.
Le cérémonial, où figuraient des symboles particulièrement puissants, a été exécuté de main de maître.
Ce qui est certain, c'est que si vous aimez les étendards, les armoiries et les buccins, vous étiez aux anges...
À l'issue de la cérémonie, le nouveau couple royal est rentré à Buckingham Palace, pour une dernière ovation, au balcon, devant le monument à la Reine Victoria.
Et oui, bien sûr, l'aviation était de la partie, avec une splendide formation
(une Big Battle, pour les puristes et autres carpettes de la langue du maître)
des Reds Arrows
- peut-on parler d'une escadrille ? -
remontant le Mall et arborant les couleurs britanniques au moment du survol du palais royal.
Mais,
en toute confidence (vous gardez ça pour vous, hein ?),
ce qui m'a impressionné le plus, c'est la stature de la parlementaire britannique Penny Mordaunt, assumant le rôle de porte épée auprès du roi Charles III.
Solennelle, elle maintenait immobile, droite, irrésistiblement pointée vers le ciel, l'épée de l'État, la magnifique épée de l'Offrande sertie de bijoux (la Jewelled Sword of Offering) avec un port digne de la Dame du Lac.
Oui. J'y ai vu un rappel de la mythique Avalon...
Pour tout vous dire, Penny Mordaunt a détrôné Pippa Middleton, que j'ai à peine reconnue. Mais bon, elle était de face, aussi.
Penny Mordaunt, dont le nom de famille serait un beau dérivé de l'ancien français mordant, évidemment passé en anglais par l'anglo-normand. Il faudrait le prendre au sens de sarcastique.
À vous tous, un excellent dimanche.
Portez-vous bien.
Frédéric
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Et pour nous quitter…
le très rassérénant, apaisant, inspirant...
Cantique de Jean Racine
de
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VOCES8
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