- j'espère, mais sans trop d'illusions -,
- comme à d'autres, évidemment -
Pour l'étymologie de contrée, voir 'jour m'sieur, dame, z'avez rien contre la country ?
un kiwi... |
... et maintenant une tasse ? Mais quel est donc cet étrange rébus ? |
- oui, je l'ai déjà exprimé : autant j'exècre les islamistes et leur violence, autant je vomis l'extrême droite, le populisme, les fachos de gauche et d'une façon générale, tous les ennemis de la laïcité, de l'humanisme, de la liberté d'expression et de la démocratie -,
“qui enseigne”,
Oui, à peine quatre ans avant la décapitation du Chevalier de la Barre.
Ceux qui se disaient penseurs, enseigneurs, crurent que l’âme humaine était un souffle d’air.
Voltaire.
Ah oui, je ne l'avais pas précisé : le corps du Chevalier de la Barre sera jeté au bûcher ; on aura pris soin de lui clouer un exemplaire du Dictionnaire philosophique de Voltaire sur le torse. Oui, on en était là.
- vous suivez ? -,
qui ne signifiait absolument pas enseigner, mais bien mettre une marque, signaler, distinguer, désigner...
C'est d'ailleurs sous cette acception de “faire connaître par un signe” que l'ancien français enseignier est attesté en 1050.
Ce n'est que par extension, plus d'un siècle plus tard (entre 1165 et 1170), que le verbe s'emploiera dans le sens d'“instruire (quelqu'un)”.
Vers 1200, son sens glissera (enfin) vers celui d'“apprendre à quelqu'un”, d'où,
bien plus tard (fin du XVIIème !),
sa valeur d'“enseigner que” et “transmettre des connaissances à (un élève)”.
Et l'emploi absolu du verbe, sous le sens d'“être enseignant”, ne date lui que de la fin du XVIIIème !
- in-, “en, dans, à l'intérieur”
- sīgnum, “signe”.
Vous suivez toujours ?
là où l'osque se parlait (source) |
l'alphabet osque |
et avec l'alphabet, vous pouvez déchiffrer ça |
- plan que vous maîtrisez parfaitement, Fernand -,
(tout est là : Dorothée Stéphane, « Aux origines de la notion de signe : les emplois de signum chez Plaute », Revue de philologie, de littérature et d'histoire anciennes, 2002/1 (Tome LXXVI), p. 33-48. DOI : 10.3917/phil.761.0033. https://www.cairn.info/revue-de-philologie-litterature-et-histoire-anciennes-2002-1-page-33.htm#)
« Un signe, ou representamen, est quelque chose qui tient lieu pour quelqu’un de quelque chose sous quelque rapport ou à quelque titre »
Charles Sanders Peirce, 1839, Cambridge, Massachusetts – 1914, Milford, Pennsylvanie, sémiologue et philosophe américain |
Il suffira (d'un signe), 1981 |
Il nous a aussi rendus capables d'être serviteurs d'une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l'Esprit ; car la lettre tue, mais l'Esprit fait vivre.
Et c'est pas moi qui l'ai dit ! (2 Corinthiens 3 : 6).
Ce qui est croustillant, c'est que nombre d'athées stupides, engoncés dans leur arrogance, prennent aussi les écritures sacrées au pied de la lettre.
Bande d'abrutis bouffeurs de curés. Vous ne valez guère mieux que les intégristes que vous combattez, vous savez ?
(Oui, il y en aura pour tout le monde, en ce dimanche.)
(Pour tous ceux qui se sentent choqués ou encore mieux : visés par cet article, je rappelle que le lien pour se désinscrire de la liste de publication des articles par mail se trouve au bas de chacun desdits mails.)
**********
**********
- vous abonner par mail, en cliquant ici, en tapant votre adresse email et en cliquant sur “souscrire”. ET EN CONFIRMANT le lien qui vous arrivera par mail dans les 5 secs, et vraisemblablement parmi vos SPAMS (“indésirables”), ou
- liker la page Facebook du dimanche indo-européen : https://www.facebook.com/indoeuropeen/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire