- Paraît chaque dimanche à 8 heures tapantes, méridien de Paris -

dimanche 23 janvier 2022

pēc garās ziemas, kas bija sākusies novembrī...

        


      

pēc garās ziemas, kas bija sākusies novembrī un vēl aprīlī negribēja aiziet, atnāca pavasaris, jo nav tādas ziemas, kurai reiz nesekotu pavasaris.


letton (vraiment ?), pour...
après un long hiver qui avait commencé en novembre, et en avril ne voulait toujours pas partir, vint le printemps, parce qu'il n'est pas d'hiver qui ne soit suivi de printemps.




Amis lecteurs,

Oui, nous en sommes toujours là, à creuser, creuser,



pour exhumer les dérivés de la forme indo-européenne...

*ǵʰ(e)i-m-“hiver”.



Un point ?

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Le 12 décembre, nous avons (notamment) appris que le latin classique 
hiems, hiemis“hiver, tempête
, en descendait, avec, à sa suite,
  • les latins bīmus, “âgé de deux ans”, trīmus, “âgé de trois ans”, quadrīmus, “âgé de, de quatre ans”, et quadrīmulus, “qui n'est âgé que de quatre ans”,
  • l'adjectif latin classique 
    hibernus
    “hivernal”, et
  • son emprunt en français, hiver.


D'hiver, les Divers Jeux rustiques ?, 12 décembre 2021

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Le 19 décembre, nous passions en revue quelques-uns des emprunts laissés par le latin hibernum dans les langues romanes :
  • le roumain iarnă,
  • le catalan hivern,
  • l'occitan ivèrn,
  • le normand hivé,
  • le wallon ivier,
  • l'asturien iviernu, hibiernu,
  • le piémontais invern,
  • le dalmatien inviarno,
  • l'talien inverno,
  • le sicilien nvèrnu,
  • le portugais inverno,
  • l'espagnol invierno,
  • le romanche enviern.
Nous avons ensuite traité de la descendance de la forme *ǵʰ(e)i-m-, 
hiver”, e
n grec ancien avec :
  • χεῖμᾰ, kheîma
    “hiver, froid, gel, tempête”,
sur lequel se sont construits :

  • χειμών, kheimónhiversouffrancedétresse”,
  • χιών, khiốn,neige, neige fondue, eau glacée”, d'où
    • Χιόνη, Khiónê, Chioné, déification de la neige,
  • χίμαιρα, khímairachimère. 
Nous avons enfin mentionné quelques mots germaniques désignant bien l'hiver, mais ne descendant pas de *ǵʰ(e)i-m-, 
hiver” :
  • le gotique wintrus,le vieux norois vetr, d'où le féroïen vetur,
  • l'elfdalien witter,
  • le vieux frison winter,
  • le néerlandais winter,
  • le vieil anglais winter,
    • d'où l'anglais winter.

Avec le vent du nord..., 19 décembre 2021

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Le 26 décembre, nous avons entamé l'étude des dérivés germaniques de notre *ǵʰ(e)i-m-, 
hiver”, avec...
  • Le vieux norois 
    gói, 
    gœ, “fin de l'hiver”, d'où...
    • l'islandais góa, “fin de l'hiver”,
    • le norvégien nynorsk gjø, go, “fin de l'hiver”,
    • le féroïen gø, “fin de l'hiver”,
  • le composé vieux norois gómánaðr, “mois de la fin de l'hiver”, d'où...
    • le vieux suédois göyomånat, “février”, dont est issu...
      • le suédois désuet göjemånad“février.
Góa er næstseinasti mánuður vetrarmisseris, 26 décembre 2021

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Le 2 janvier, nous terminions le chapitre germanique des dérivés de *ǵʰ(e)i-m-, 
hiver”, avec l
es composés vieux bas franciques (latinisés)...
  •  ingimus“animal d'un an”,
et
  • tuigimus, “animal de deux ans”.

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Le 9 janvier, nous avons commencé l'étude des dérivés celtiques de *ǵʰ(e)i-m-, 
hiver”, avec...
  • le vieil irlandais
     gam, gem, gaim,
     hiver”, dont dérivent...
    • le vieil irlandais 
      GAMI-CUNAS, litt. hiver-loup”,
    • le vieil irlandais gemred, gaimred, littéralement 
      saison de hiver
      ”, 
      d'où
      •  l'irlandais geimhreadh
        hiver”,
    • le gaélique écossais geamhardh, geamhraichhiver”,
    • le manxois geureyhiver”,
    • le vieil irlandais fogamar
      automne, récolte, d'où
      • l'irlandais fómharautomne, saison des récoltes, récolte”,
      • le gaélique écossais foghar, “récolte, automne,
      • le manxois fouyr“automne, récolte”,
  • le vieux gallois gaem
    hiver”, d'où
    • le moyen gallois gayaf, gaeaf,
       
      hiver”, d'où
      • le gallois gaeaf
        hiver”, d'où
        • le gallois cynhaeafrécolte ; (désuet) automne”, 
  • le vieux breton guoiam, d'où
    • le moyen breton gouaffd'où
      • le breton goañvgouañv, hiver
et
  • le vieux cornique goyf, hiver”, d'où
    • le cornique gwavhiver”, d'où
      • le cornique kynnyav, kydnyadhautomne”.
Un loup en hiver, 9 janvier 2022

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Le 16 janvier, nous avons traité des dérivés gaulois de *ǵʰ(e)i-m-, 
hiver”, avec...
  • le 
    gaulois
     
    giamos (hiver”), 
que l'on retrouve dans de nombreux anthroponymes : 
  • Giamos, Giamius, Giama, Giamillus, Giamilos, Giamillius, Giamatus, Giamonius, Giamisus, Giamissa...,
dans quelques toponymes :
  • mons Berigiema, Bargème, Bargemon...
et dans 
  • giamoni(o)s, le nom du septième mois du calendrier gaulois.
Nous avons également découvert le gaulois (non-attesté) *gēvros, vraisemblablement à l'origine du français givre, du provençal gibre, ou encore du catalan gebre.

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Chers lecteurs, 

Il est temps pour nous d'envisager les dérivés... balto-slaves de notre indo-européen *ǵʰ(e)i-m-, 
hiver”.


Pour nous prêter main forte dans cette tâche,

Rick Derksen.





Allons-y.

C'est par une forme indo-européenne intermédiaire, *ǵʰei-m-eh2, que Rick Derksen fait remonter les dérivés baltes et slaves à notre *ǵʰ(e)i-m-, 
hiver”.

Et il 
reconstruit également, à l'origine de tous ces dérivés, un étymon proto-balto-slave *
źeimaɁ.

Alors oui. Pour les petits nouveaux,

les petits nouveaux
 

je précise que Derksen ne doute pas de cet étymon 
*
źeimaɁ, au point de le faire suivre d'un point d'interrogation. Ce caractère Ɂ - qui n'est absolument pas un ?, je vous assure -, désigne la présence d'un coup de glotte ; il représente une consonne occlusive glottale, et correspond à une interruption du flux d'air
Je reprends toujours le même exemple, mais il est si parlant : pensez à l'insupportable, à l'immonde, au vomitif Ho Ho Ho du Santa Claus version Coca Cola : entre chacun de ces détestables Ho, l'infâme bouffi émet un coup de glotte.

- Mmmh, quoi ? Ah oui, sa signification, à 
*
źeimaɁ ?

Tout simplement, au vu du sens de TOUS ses dérivés, tant baltes que slaves... 

hiver.




Schématisons, voulez-vous ?

indo-européen 
*ǵʰ(e)i-m-“hiver
forme indo-européenne *ǵʰei-m-eh2, 
hiver
proto-balto-slavique 
*
źeimaɁ
, 
hiver
dérivés baltes et slaves



Ces dérivés, les voici.

En commençant par ceux que l'on peut retrouver dans les langues baltes.

  


Dans les langues baltes orientales, citons donc...
  • le lituanien žiemà,
  • le samogitien žėima,
- Euh, vous avez bien dit samogitien ?
- Eh oui, le samogitien, la langue parlée par les Samogitiens (ou Samogètes), en Samogitie (encore une fois, le monde est bien fait).
D'autres questions ?

Les Samogitiens (en lituanien, Žemaičiai, et en samogitien, Žemaitē) constituent un sous-groupe des Lituaniens, qui sont en réalité le résultat de la fusion de différentes tribus : forcément les Samogitiens, mais aussi les Sudoviens et les Skalviens. Ça ne s'invente pas.

Les Samogitiens vivent dans l'ouest de la Lituanie. Détail historique intéressant : ce n'est qu'en 1413 qu'ils se convertirent au christianisme ; ils seraient ainsi, au sein des peuples européens, le dernier groupe à s'être converti à la Seule Vraie Foi.

Quant au mot lituanien pour Samogitie, Žemaitija, il pourrait dériver de Žemės žemaitēsTerres en contrebas, les Basses Terres, les Lowlands, Nederland...

Samogitienne


  • le letton (mais... l'est-on VRAIMENT ?) zìema
- ah oui, j'oubliais, il y a aussi le composé letton ziemassvētki, qui désigne Noël, littéralement fête / congé d'hiver ; ce qui en fait un des tout premiers mots wokes qui soient 
(pour ceux qui l'ignorent, à Bruxelles, le marché de Noël s'appelle désormais Plaisirs d'Hiver, pour ne pas blesser les susceptibilités de certains laïcards et bouffeurs de curés. Et c'est à cause des mêmes anencéphales que l'on parle maintenant, à Bruxelles, de Heritage Days plutôt que de Journées du Patrimoine, parade (certes malheureuse) pour les empêcher de remplacer patrimoine par matrimoine. Véridique. Taré·e·s·x, va) -,

et enfin...

  • le latgalien zīma.
- le euh... latgalien ? Vous vous foutez encore de notre gl, Blondieau !?
- Monsieur Ucon ! Mais quel plaisir !
Le latgalien est tout simplement un dialecte du letton. 
Et savez-vous où il est parlé ? Je vous le donne en mille : en... Latgale, dans l'est de la Lettonie.
la Latgale, en bleu et à droite




Et dans les langues baltes occidentales ?


Mais oui, en vieux prussien, avec 
semo.

vieux Prussien



Et dans les langues slaves, nous trouverons...




  • le - ouiiiii !! - vieux slavon d'église ⰸⰹⰿⰰzima,

dans les langues slaves orientales,
  • le russe, le biélorusse et l'ukrainien зіма́, zimá,
ou encore - soyons fous,
  • le vieux novgorodien ꙁима, zima
- Mmmmh ? Quoi ? Ah oui, le vieux novgorodien ! Bonne question.
 
Il s'agit d'une ancienne langue, moyenâgeuse, qu'on appelle encore le dialecte ancien de Novgorod la Grande et Pskov. Ce vieux novgorodien, langue clairement locale, comme son nom l'indique, avait la particularité de conserver encore quelques-uns des traits archaïques des langues slaves. En cela, sa découverte a permis de faire avancer la linguistique historique balto-slave.
 
le sublime kremlin de Novgorod la Grande 

 

Si ce dialecte est si bien connu, c'est qu'il est, d'une façon surprenante, parfaitement attesté.
  
Rapprochez-vous, les enfants, je vais vous en raconter l'histoire...


Les Novgorodiens de l'époque (du XIème au XVème, dans ces eaux-là) cherchaient un support autre que le parchemin, rare et hors de prix, pour écrire leurs actes de justice, ou simplement leurs lettres (enfin... je parle des quelques rares Novgorodiens qui savaient écrire).

Écrire au couteau sur la peau de suppliciés était assez répandu, mais c'était surtout les cris qui rendaient la tâche pénible. Alors, en cherchant l'inspiration au beau milieu des bois, les Novgorodiens eurent l'idée d'écrire sur les bouleaux, les milliers, les centaines de milliers, les millions de bouleaux qui poussent absolument partout autour de Novgorod.

Mais oui, il y en avait PARTOUT. La preuve en images : 





De ces bouleaux, les Novgorodiens avait déjà tout fait, là-bas, des cabanes aux sandales, en passant par de la purée et de la soupe (purée et soupe qu'ils eurent vite fait de recracher, d'ailleurs). 

Et quand, vraiment, vous n'en pouviez plus, de ces milliards de s*loperies de b*rd*l de p*t**n de bouleaux de m* qui remplissaient le paysage jusqu'à l'écœurement, vous pouviez encore en utiliser un, pour vous pendre.

L'écriture sur bouleau, c'était déjà un progrès, mais bon, essayez d'écrire à plusieurs mètres de hauteur (quand l'arbre a déjà servi, ou quand vous arrivez à la fin du livre), et surtout, pensez aux efforts qu'il fallait pour abattre un arbre et l'amener auprès de ceux à qui vous vouliez remettre vos écrits...

Mais... l'idée était là. La solution n'était plus loin : écrire non plus sur l'arbre, mais sur la couche interne de son écorce. 

Et les Novgorodiens en ont écrit des choses, sur écorce de bouleau. Et quand l'écrit ne servait plus, eh bien, on le jetait par terre, et on marchait dessus. 
 
Sans rire, car, en creusant aujourd'hui pour retrouver le niveau de la surface du sol de l'époque, on retrouve ces bouts d'écorce de bouleau à même le sol, entre ce qui servait de revêtement aux chemins de l'époque, des rondins (aaargggh oui, de BOULEAUX).

chemin de rondins

 

On a exhumé plus d'un millier de ces écrits, que l'on a délicieusement nommés Новгородские грамоты на бересте (Navgaródski grámateu na biéristie), Actes de Novgorod sur écorce de bouleau.

un exemple de ces écrits, l'acte n°497, circa 1340-1390 


Ci-dessous, un texte repris d'un autre de ces écrits sur écorce de bouleau de Novgorod, l'acte N°366, qui date, lui, plus ou moins des années 1360-1380, et qui nous raconte l'affaire du blé piétiné, au suspens insoutenable.


(Le texte est retranscrit intégralement, si ce n'est que l'on y a ajouté les espaces entre les mots.)

сь урѧдѣсѧ ѧковь съ гюргьмо и съ омъ по бьсудьнои грамотѣ цто былъ возѧлъ гюргѣ грамоту в ызьѣжьнои пьшьнѣцѣ а харѣтоно во проторѣхо своѣхъ и возѧ гюрьгѣ за вьсь то рубьль и трѣ грѣвоны и коробью пьшьнѣцѣ а харѣтонъ возѧ дьсѧть локотъ сукона и грѣвону а боль не надобѣ гюрьгю нѣ харѣтону до ѧкова нѣ ѧкову до гюргѧ нѣ до харитона а на то рѧдьцѣ и послусѣ давыдъ лукѣнъ сынъ и сьтьпанъ таишѣнъ

Ce qui pourrait donner quelque chose comme...

Ici, Yakov a réglé ses différends avec Gyourgiy et avec Khariton par acte et sans comparution. Gyourguiy avait esté [en cour] au sujet de son blé piétiné [par des chevaux], et Khariton au sujet de ses propres pertes. Guyourguiy a obtenu [en gain de cause] un rouble, trois grivnas et un panier de blé pour tout cela, et Khariton a reçu dix coudées de tissu et une grivna. Et Guyourguiy et Khariton n'ont plus de griefs vis-à-vis de Yakov, ni Yakov vis-à-vis de Guyourguiy et Khariton. Et ceux qui ont permis cet arrangement et ont perçu les dédommagements sont Davyd, fils de Luka, et Stepan Taishin

trois grivnas de Novgorod ; la grivna était une unité monétaire 
valant ½ marc. (marc, mark, marque, c'est ici). 



On y resterait bien, non, en vieux novgorodien...
Mais... le devoir nous appelle.


Poursuivons.



Dans les langues slaves méridionales, nous pouvons épingler...

  • le bulgare, le macédonien et le serbo-croate зи́ма, zíma,
ou même

  • le slovène zíma.

Notons qu'à l'acception hiver du mot зи́ма, zímale serbo-croate, empreint d'un solide bon sens, y adjoint une autre : froid, froidure.

Zagreb en hiver, sans son jury de l'Eurovision


Enfin, dans les langues slaves occidentales, pointons...

  • le tchèque, le slovaque et le polonais zima,
  • le bas-sorabe et le haut-sorabe zyma - pour les p'tits nouveaux, deux langues parlées en Allemagne, dans une zone correspondant à l'ancienne Lusace, proche de la Pologne -,
zyma sur lequel tant le bas-sorabe que le haut-sorabe ont construit...
  • nazymaautomne”, na- pouvant signifier en direction de, vers...
- vous aurez bien entendu rapproché ce na-zyma sorabe du vieil irlandais fo-gamar, “automne, récolte (et sinon, on relit Un loup en hiver) -,

bas-sorabe et haut-sorabe


  • le cachoube zëma

- le cachoube ? Mais oui, et je vous jure qu'il existe ; c'est une langue du nord de la Pologne, toujours parlée dans une partie de la province de Poméranie,

forcément
 

à l’ouest de l’agglomération de Gdańsk, ville célèbre pour son catholicisme syndical, ses cheveux graisseux et ses moustaches -,
 


 

et enfin
  • le polabe zaimă.
Oui, je sais. Et NON, le polabe n'est pas un croisement contre nature entre le polonais et un des deux sorabes ; il s'agit d'une vraie langue, hélas éteinte, qui fut parlée jusqu'au XVIIIème dans le nord-est de l'Allemagne, po-labe signifiant près de l'Elbe.

le polabe est tout en haut, à gauche





Amis lecteurs,

Je vous souhaite un excellent dimanche, et une très belle semaine. 

Portez-vous bien.





Frédéric


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Attention,
ne vous laissez pas abuser par son nom :
on peut lire le dimanche indo-européen
CHAQUE JOUR de la semaine.
(Mais de toute façon,
avec le dimanche indo-européen,
c’est TOUS LES JOURS dimanche…)

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Et pour nous quitter,

Une chanson (un rien) lettone.


Voici,

par

le groupe letton (vraiment ?)

Tautumeitas
(ancien terme letton pour “jeunes filles”),

Raganu Nakts,
(La nuit de la sorcière),

un chant qui célèbre, non pas l'hiver, mais le solstice d'été, la nuit la plus courte de l'année.
Moi, franchement, si c'est Tautumeitas qui l'interprèteje ne vais pas m'offusquer outre mesure.


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6 commentaires:

Unknown a dit…

Merci Frédéric, ne serait-ce que pendant que je lis tes articles, je ris !
Merci merci

Frédéric Blondieau a dit…

:-) Merci, Unknown,
C'est déjà ça, et ça me fait bien plaisir, que mon humour te convienne ! :-)

FOX Bernard a dit…

A te lire, j'ai l'impression d'entendre tomber la neige ! Merci pour ton partage de culture...

Frédéric Blondieau a dit…

Merci , Ben ! :-)

Françoise a dit…

Je salue la présence d'un mot tchèque dans cet article car j'essaie de me donner une teinte de cette langue. Sympathique nation qui dispose encore d'un nombre de librairies impressionnant.

Frédéric Blondieau a dit…

Bonjour, @Françoise,

Vous trouverez au moins un mot tchèque dans chaque article consacré aux langues slaves. ; il y en aura d'autres.