Joachim du Bellay,
Comme ici, dans le Contrapunctus IV de l'Art de la Fugue |
- ah, ses oraisons funèbres ! Je suis persuadé qu'il y en a qui sont morts rien que pour se voir honorer d'une oraison funèbre de sa part -,
(Oraiſon Funébre de Marie Terese d’Austriche, Infante d’Eſpagne, Reine de France & de Navarre),
Marie-Thérèse d’Autriche, 10 septembre 1638 - 30 juillet 1683 , infante d'Espagne, infante de Portugal et archiduchesse d'Autriche, reine de France et de Navarre |
Après l'étude de cette petite racine *kelh₂-, “battre, frapper”, je me suis dit qu'il était temps de se trouver un thème actuel, de circonstance...
Bon, d'accord, on se rapproche à grands pas de Noël, mais... on en a déjà parlé.
C'est Noël!
et même du noël anglais, Christmas.
Pffff, en plus, vous savez déjà tout sur décembre,
et même sur solstice.
Mais... jamais, jamais, jamais, nous n'avons parlé... d'hiver...
l'hiver dans notre maison de campagne |
Eh ben voilà !
- voyons voir... -
- selon Alain Rey, qui décidément, me manque encore plus depuis que ses successeurs, probablement par anencéphalie, ont décidé de teinter Le Robert d'une idéologie liberticide -,
- qui se décline en hibernum au neutre -
- Tu quoque hibernum -
sur lequel il était lui-même construit, qui plus est,
achoutai, aurait dit le grand Stromae.
(c'est français, ça, comme prénom ?)
(le titre exact est en réalité Divers Ieux Rvstiqves et Avtres Oevvres poétiqves de Ioachim dv-Bellay Angevin),
- vers la fin du XIIème -
(Je n'aurais jamais dû boire) |
Jean Léopold Nicolas Frédéric Cuvier, 23 août 1769 - 13 mai 1832, à qui l'anatomie comparée et la paléontologie doivent tant |
- mais alors prends une aspirine ! -
- pfff, alors ça, c'est malin. Pas lourd du tout, plein d'humour... -
si du moins vous avez l'âme d'un poète,
l'année. Ou plutôt, les années.Ces années qui, douloureusement, apportent la vieillesse, la tristesse (et les courbatures).
Cinquante hivers ont passé sur ta tête ;J’ai de bien près cheminé sur tes pas.Mais ces hivers ont eu leurs jours de fête ;Tout ne fut point aquilons et frimas.Aurions-nous mieux employé la jeunesse,Vécu moins vite avec un riche avoir ?Mon vieil ami, quand pour nous le jour baisse,Souhaitons-nous un gai bonsoir.
Pierre-Jean de Béranger, 1780 – 1857 |
Eh bien, je ne tiens certainement pas à ternir l'image de Pierre-Jean de Béranger
- qui mériterait, au demeurant, d'être bien mieux connu -,
- bīmus, “âgé de deux ans”,
- trīmus, “âgé de trois ans”,
- quadrīmus, “âgé de, de, de... ouiiiii ! quatre ans”, bien !,
- quadrīmulus, “qui n'est âgé que de quatre ans”.
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2 commentaires:
"Sinon l'horreur de ma peine, Et l'hyver de mes ennuis."
Contre:
"Now is the winter of our discontent made glorious summer..."
Je ne savais pas que Shakespeare avait plagié du Bellay.
Ils se permettent n'importe quoi ces Anglais!
P. Lhoas
@P. Lhoas
:-) Ah ça, Shakespeare, il pouvait tout se permettre ! ;-)
Il a même plagié Steinbeck, dont il a repris le titre du dernier roman...
Mais reconnaissons-lui plein de subtilité, avec la suite de la ctation, "made glorious summer by this sun of York", où il faut entendre "sun of York" comme "son of (the Duke) of York", référence à Edward IV, le fils aîné duc d'York.
:-) Avec Richard III, on est heureusementloin des mensonges de Johnson, qui va bientôt se faire jeter, je pense, si les Anglais actuels ont encore un peu de décence.
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