- Paraît chaque dimanche à 8 heures tapantes, méridien de Paris -

dimanche 10 juillet 2022

tukzi- et tukkanzi- sont sur un char, à la bataille de Qadesh






Josué dit aux enfants d'Israël : Approchez, et écoutez les paroles de l'Éternel, votre Dieu. Josué dit : À ceci vous reconnaîtrez que le Dieu vivant est au milieu de vous, et qu'il chassera devant vous les Cananéens, les Héthiens, les Héviens, les Phéréziens, les Guirgasiens, les Amoréens et les Jébusiens : voici, l'arche de l'alliance du Seigneur de toute la terre va passer devant vous dans le Jourdain.…

Josué 3:10,


où l'on découvre tout l'Amour dont l'Éternel est capable
(ouais bon, seulement pour les enfants d'Israël, d'accord, mais on ne va pas chicaner, quand même.)


Josué (évidemment, la photo est colorisée)



Chers lecteurs, bonjour.


Nous avions, le 24 avril, épinglé une série de mots français (ou presque) descendant du latin dūcō, dūcere, « mener, guider, conduire » ; « tirer , pousser » :
  • conduire,
  • induire,
  • déduire,
  • séduire,
  • traduire,
  • éduquer,
  • duc,
  • doge,
  • ducat,
  • duce,
  • condottiere,
  • douche.
Et ce latin dūcō, dūcere était lui-même issu de la racine indo-européenne...

*deuk-
« tirer ; pousser ; mener... ».
 



Ensuite, le 1er mai, nous avons évoqué avec prudence la possible descendance de notre jolie *deuk- en grec ancien, avec...
  • le verbe δαδύσσομαι, dādússomai« être égaré, déchiré, tourmenté... »,
et
  • le couple ἐνδῠκέως, endukéōs« soigneusementavec soin » / ἀδευκής, adeukḗs, « amer ? ; sans soin ? ».


Le 8 mai, nous avons débusqué une série de dérivés britonniques de la racine *deuk- :

  • le moyen gallois dwyn, « apporter, prendre, voler... »,
    • d'où le gallois dwyn,
  • le moyen breton do(u)en, « porter, transporter »,

d'où les bretons... 

  • douger«porteurobjet servant à porter »,
  • douger-banniel, «porte-drapeau »,
  • dougerez,  «femme enceinte »,
  • dougidigezh, «penchantinclination »,
  • dougus«portable »,
et
  • le cornique doen« prendre, apporter, voler ».



Le 15 mai, il était question de dérivés germaniques de la racine indo-européenne *deuk-« tirer ; pousser ; mener... ».

Avec...
  • le gotique 𐍄𐌹𐌿𐌷𐌰𐌽, tiuhan« mener, guider »,
  • le participe vieux norois toginn« tiré »,
  • le vieil anglais tēon, « tirer »,
  • le vieux saxon tiohan« tirer », mais aussi... « éduquer »,
  • le moyen néerlandais tien« tracter, tirer ; avancer, procéder»,
    • d'où le néerlandais tijgen« tirer, aller »,
  • le vieux haut allemand ziohan« mener, élever, éduquer »,
ou encore...
  • l'allemand ziehen, « tirer ; extraire ; déménager ; étirer... »,
  • l'allemand Zug« train»,
et
  • le composé allemand Herzog, « duc».


Le 22 mai, nous découvrions une nouvelle série de dérivés germaniques de notre
*deuk-« tirer ; pousser ; mener... », évoquant tous cet aspect verbal particulier, le fréquentatif :
  • le vieux norois toga, « traîner, entraîner... », d'où l'elfdalien tugå, de même sens, et le vieil islandais toga, « tirer, remorquer... », 
  • l'anglais tug, « tirer fort, tirer sec, secouer, remorquer... », 
  • l'anglais tow, « tirer, tracter, remorquer... », 
  • le moyen néerlandais togen, d'où le néerlandais togen, « tirer, traîner... »,
ou encore...
  • le vieux haut allemand zogōn, zockōn, zohhōn, « tirer fermement, secouer... ». 
Ég öskraði á þjófinn og hann...


Le 29 mai, nous mettions au jour une série de substantifs germaniques dérivés de notre jolie racine :

  • le gotique 𐌿𐍃𐍄𐌰𐌿𐌷𐍄𐍃, ustauhts«aboutissement (d'un parcours d'études, d'un entraînement, par exemple), perfection... »,
  • le vieil anglais tyht«conduite, pratique... »,
  • le moyen néerlandais tucht,
  • d'où le néerlandais tucht«discipline, régime, punition, auto-discipline... » ; (obsolète) «chasteté »,
  • le vieux haut allemand zuht,
  • d'où l'allemand Zucht«élevage, ferme d'élevage... » ; (daté) «discipline, éducation, manières... »,
ainsi que quelques-uns de ses rares dérivés français par la voie germanique, comme : 
  • touline«cordage servant à haler un gros cordage (aussière, câble…) »,
  • touer, « faire avancer (un navire, une embarcation) en tirant à bord sur une amarre... », sur lequel seront construits...
  • toue, notamment «bateau plat à une voile servant de bac ; câble (qui sert à touer) », 
et
  • touage.




Le 5 juin, nous nous sommes spécialement intéressés au néerlandais tocht, « marche, voyage, périple, odyssée ; courant (ou fluxd'air ; petit canal de drainage dans un polder ; corde d'ancrage ; fossé connecté à un moulinstation de pompage », et à quelques composés où il intervient :  
  • aantocht« approche »,
  • pelgrimstocht« pèlerinage »,
  • fietstocht, « tour à vélo »
et
  • molentocht, « petit canal reliant les autres canaux d'un polder à un moulin à vent, pour drainer l'excédent d'eau».




Le 12 juin, nous terminions de passer en revue la descendance germanique de notre douce racine, avec, d'une part...
  • le vieux norois taumr, « rêne, bride, corde... »,
dont seront issus, reprenant la même sémantique,
  • l'elfdalien tom,
  • le norvégien taum,
  • l'islandais taumur,
  • le danois tømme,
  • le vieux suédois tømber,
    • d'où le suédois töm,
  • le féroïen teymur
  • le frison saterlandais Toom,
  • le vieux haut allemand zoum,
    • d'où l'allemand Zaum,
et de l'autre,
  • le moyen néerlandais toom,
    • d'où le néerlandais toom, « rêne, bride ...  ; troupe d'oies, troupeau / radeau de canards, groupe de cygnes »,
  • l'anglais team, « équipe ; attelage...», et dans une acception obsolète, « groupe d'animaux évoluant ensemble, en particulier jeunes canards».


Le 19 juin, nous avons vu deux verbes albanais dérivés de notre *deuk-« tirer ; pousser ; mener... »,

  • nduk« sortir (quelque chose), tirer de, retirer, extraire, arracher ; remonter, hisser ; cueillir... », 

et

  • zhduk, « cacher, enfoncer, rentrer dans... », d'où même « disparaître... ».





Les 26 juin et 3 juillet, nous nous penchions sur deux séries de mots indiens et iraniens  :

tout d'abord, première série... :
  • le moyen perse dws- (à prononcer /dōs-/), « traire »,
  • le chorasmien δws-« traire »,
  • le persan dōğ« babeurre », désignant une boisson faite de yaourt dilué et d'eau,
  • le kurmandji daw« babeurre »,
  • l'ossète ducyn/dyğd « traire »,
  • le roshani δūz-/δawd, « traire »,
  • le yazgoulami pərδis-, « donner du lait »,
  • le radical sanskrit दुह्, dúh, sur lequel est construit...
  • le sanskrit दोह, dóha« lait », ou même « entreprise fructueuse ».

Il faut accepter les coups de pied de la vache...

et ensuite, deuxième série... : 

  • le pehlavi dwš« traire», 
  • le chorasmien čx-, « sucer (le lait)», au causatif, čw'xy-, « allaiter»,
  • le semnani bedūšiyon« traire»,
  • le pachto لوشل, lwaš-/lwašǝl« traire»,
  • le statif sanksrit दुहे, duhé : « (la vache) donne du lait...»,

ainsi que quelques-uns de leurs cognats en grec ancien et dans les langues germaniques,  
  • le grec ancien τεύχω, teúkhō« préparerproduire, façonner ... »,
  • son radical au présent τυγχάνω, tunkhánō« atteindre un objectif, obtenir quelque chose, rencontrer (quelqu'un) »,
  • la forme verbale gotique daug« c'était bon pour... (cela correspondait au but à atteindre) »,
et
  • l'allemand taugen« faire l'affaire, correspondre, être apte à... ».
Considérant que cette deuxième série de mots si proches de la première apparaît dériver de la racine dʰeugʰ-, « préparerproduire...», nous pouvons douter de la parenté de la première série avec notre *deuk-« tirer ; pousser ; mener ».




Amis lecteurs, 

Soyez forts.

Cet article sera le dernier que nous consacrerons à la formidable petite racine *deuk-« tirer ; pousser ; mener ».



Pour finir en beauté cette série de douze(!) articles, je vous propose, en ce magnifique dimanche de juillet, de nous arrêter sur la descendance hittite de notre chère *deuk-«tirer ; pousser ; mener… ».




Aaah, le hittite…



Disons-le, l'existence du hittite est du pain béni pour la linguistique historique indo-européenne. 

Car cette langue, qui fut l'une des toutes premières à se détacher du tronc commun indo-européen, est magnifiquement attestée. Oui, attestée. Comprenez donc

- je m'adresse ici aux petits nouveaux -


que l'on en a retrouvé des traces écrites. Plein. Plein. Mais plein.

Et encore plus que ça.



Un peu trop même, pour certains, tous ces pauvres racisés qui ont dû péniblement exhumer les plus de 30 000 (oui oui, 30 000 !) tablettes hittites recensées à ce jour, pour le compte des souchiens occidentaux, notamment anglais et allemands.

(Dans un effort de vulgarisation, dans un élan de solidarité envers cette population de jeunes occidentaux en quête d'un combat sincère et intelligent si difficile à trouver, j'ai décidé d'utiliser la prose wokiste ; pourquoi les wokes n'auraient-ils pas eux aussi accès à la culture ? Notez, j'ai peur, par là-même, que l'on qualifie ma démarche d'appropriation culturelle… Si vous constatez que mon blog a été effacé, vous saurez que j'ai été cancelé. À juste titre, convenons-en.)

 



Oui, je vous disais qu'on en avait retrouvé plein, de traces écrites laissées par les Hittites.






À croire que hormis quelques menues querelles à régler avec les Égyptiens, les Hittites n'avaient rien d'autre à f**tre que d'écrire. Ils passaient leur temps, leur vie, à écrire, à écrire, à écrire.

(Ici, c'est aux anciens du blog que je m'adresse : )
vous, les boomers, vous le savez déjà, c'est pour cette raison que l'on compare souvent les Hittites aux Shadoks : autant ces derniers pompaient, autant les Hittites écrivaient. 
 
Au point, d'ailleurs,  que je me demande s'il n'y pas là aussi de l'appropriation culturelle de la glorieuse civilisation hittite dans le chef du souchien Jacques Rouxel, créateur des Shadoks. À vérifier. Même si je verrais bien quelques vieilles bandes magnétiques de l'INA jetées dans un grand feu de joie expiatoire, moi.


Retrouver les tablettes, c'est une chose. Mais c'en est une autre que de les traduire
Le hittite, ce n'est pas avant 1915 que l'on a commencé à le déchiffrer.
(Enfin… je suppose que les Hittites aussi, étaient capables de le comprendre ? Les Hittites savaient-ils se relire ?)

Le premier à s'y être collé, c'est l'orientaliste et linguiste tchèque Bedřich Hrozný.

Bedřich Hrozný,
6 mai 1879 – 12 décembre 1952


Et, figurez-vous, la Bible faisait déjà mention des Hittites !

Oui, maintenant, vous pouvez pleinement apprécier ce passage de Josué, en exergue.


Dans certaines versions de la Bible

(moi qui croyais que la Bible était LA parole de Dieu, je n'imaginais même pas qu'il y en ait eu plusieurs versions. Décidément, Ses voies sont impénétrables),

dans certaines versions de la Bible, disais-je, ils sont appelés ḥittîm ou

- c'est nettement moins gentil -

bĕnê ḥet,

un bĕnê ḥet


bĕnê ḥet pour « Fils de Heth », que les bibles en français traduisent souvent par Héthéens. 

Héthéens, puisqu'ils descendaient de Heth, hein, on suit.

Et Heth, ce n'était pas vraiment n'importe qui.
Pas un fils à papa, non, plutôt un arrière-petit-fils à arrière-grand-papa.

Son arrière-grand-papy, son bisaïeul, c'était… Noé.

Oui oui, Noé himself, ZE Noé.
Celui de l'Arche. 

Ah là là, je l'savais. Pourquoi n'avez-vous pas lu l'Arche devait être vraiment autosuffisante, pour permettre la survie de Noé et de cette cargaison chamarrée... quand je vous l'ai proposé ? Hein ?

Noé, ici un peu déconfit, en prenant conscience
que les dinosaures, un peu lents, si vous voyez ce que je veux dire,
ont loupé le départ de l'arche.
(photo toujours colorisée, évidemment)



Et comme Heth était fils de Canaan (et petit-fils de Cham, si vous voulez tout savoir), les Hittites étaient en toute logique… Cananéens.  

Ce qui fait que je ne saisis pas pourquoi Josué mentionne côte à côte et les Cananéens, et les Héthéens. Mais encore une fois, Ses voies…


Mais… revenons à nos

moutons.


Mes formidables sources, que je ne remercierai jamais assez, font état de deux mots hittites descendant de notre jolie *deuk-«tirer ; pousser ; mener… ».


quelques-unes de mes précieuses sources


Le premier ?

Un mot (rare) hittite, attesté sous les formes tukzi- et tukkanzi-, qui, ô merveille de la linguistique comparée, nous renvoie sémantiquement au germanique.


Vous rappelez-vous, mes amis
- question toute rhétorique, bien sûr, je ne doute aucunement de vous -
ces jolis dérivés germaniques de notre *deuk- que sont
  • le vieux saxon tiohan, « tirer », mais aussi… « éduquer »,
  • le vieux haut allemand ziohan, « mener, élever, éduquer »,
ou
- encore mieux -
  • le vieux haut allemand zuht, dont sera issu l'allemand Zucht, « élevage, ferme d'élevage… » ? 

Eh bien, OUI, 
tukzi- tukkanzi- désigne la culture (des plantes) et l'élevage.

Ah oui, j'oublais : rendons à César... : c'est Michiel de Vaan, dans son Etymological Dictionary of Latin and the other Italic Languages, qui nous le présente comme cognat du latin dūcō.
Il se fonde pour cela sur les recherches poussées de H. (pour Harold) Craig Melchert, professeur d'études indo-européennes auprès de l'UCLA (l'Université de Californie), éminent spécialiste de la branche anatolienne des langues indo-européennes, ce qui peut aider.
H. Craig Melchert,
5 avril 1945

Si vous souhaitez lire l'intégralité de sa passionnante étude, ne vous gênez pas, c'est ici qu'il faut cliquer : Melchert Harold Craig. Hittite tuk(kan)zi- “cultivation, breeding”. In: Ktèma : civilisations de l'Orient, de la Grèce et de Rome antiques, N°24, 1999. pp. 17-23


Et
- j'en suis ravi -,
H. Craig Melchert en arrive au même recoupement que moi
(appropriation culturelle ?? Ça marche aussi entre hommes blancs souchiens ?),
en associant l'allemand Zucht au hittite tukzi- / tukkanzi-.


Il fait en réalité beaucoup mieux, en précisant que le hittite tukzi- / tukkanzi- est un parfait cognat de l'allemand Zucht, sémantiquement, certesmais aussi… formellement.

Moi, les amis, ça m'épate. Une telle correspondance, entre deux mots si éloignés l'un de l'autre, temporellement, culturellement et géographiquement.
Entre un mot allemand et un mot hittite !?



Enfin, pour cet article, j'ai encore fait appel au travail d'un autre grand linguiste, Jouna Pyysalo, chercheur à l'Université d'Helsinki, qui, selon moi, est en passe de révolutionner la linguistique indo-européenne par une approche faisant notamment appel à l'informatique.

C'est le fruit de son monumental travail que vous pouvez consulter en ligne sur la page du Proto-Indo-European Lexicon, mais, je vous préviens tout de suite, ce brillant travail, en perpétuelle évolution, n'est pas destiné aux âmes sensibles ; il n'a rien de vulgarisateur.


Et Jouna Pyysalo nous propose, lui, le hittite ta-ḫu-uk-ka-an-ti-išdaḫukantei-, « Hittite (Heth) le plus élevé ; dignitaires (au pluriel) ».

le roi hittite Šuppiluliuma Ier
(Šu = jardin, enclos, ppi-lu = ressemblance, liu-ma = nain, gnôme ; 
Šuppiluliuma = « (celui qui) ressemble à un nain de jardin »)



Oui, ici, vous retrouvez la sémantique mener telle que la reprendra le latin dūcō, dūcere, « mener, guider, conduire ».
(Appropriation culturelle ? Je vous laisse juges, mais les Romains étaient quand même connus pour ça.)

 



Jouna Pyysalo reconstruit la racine indo-européenne *deuk- de la sorte : √dɦɑuk-, et fait dériver le hittite daḫukantei- d'une forme indo-européenne construite sur le timbre o de notre racine chérie : √doɦɑukontei-.

Il va même jusqu'à nous donner
- c'est magnifique -
le détail chronologique des modifications phonétiques qui expliqueraient cette forme hittite, chaque étape correspondant à une règle de transformation phonétique établie :

En premier lieu, *doɦɑukontei- a perdu son *ɑ, pour donner doɦukontei,
conformément à la règle qui veut qu'un proto-indo-européen Ø.

Ensuite, le *o du radical de doɦukontei s'est tranformé en a, pour donner daɦukantei
conformément à la règle qui veut qu'un proto-indo-européen *oa.

Enfin s'est opéré un dernier changement, orthographique*h/ɦ →  ḫpar lequel daɦukantei a donné le hittite daḫukantei-,
conformément à la règle qui veut qu'un proto-indo-européen *h/ɦ → hittite ḫ. 

C'est simple, quand on explique.



Et voilà.

C'est fini.

Vous rendez-vous compte du périple que nous avons parcouru ensemble, depuis la Rome Antique jusqu'aux confins de l'Anatolie ?

Vous rendez-vous compte que tous ces mots que nous avons découverts et que la linguistique comparée et historique reconnait comme dérivés de la toute gentille racine indo-européenne *deuk- sont donc, par définition, des cousins,
ou pour faire mon malin,
des cognats ?


Auriez-vous jamais pensé que notre français duc était étroitement lié à l'allemand Zug, et avait de la famille dans les langues celtes, en albanais, et jusque dans les langues anatoliennes ? 

EN HITTITE ?!

Là c'est clair, le franc est tombé, comme on dit chez moi
(Wiktionnaire)





Je vous souhaite un excellent dimanche, et une très belle semaine. 


Portez-vous bien.



Frédéric





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Attention,
ne vous laissez pas abuser par son nom :
on peut lire le dimanche indo-européen
CHAQUE JOUR de la semaine.
(Mais de toute façon,
avec le dimanche indo-européen,
c’est TOUS LES JOURS dimanche…)

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Et pour nous quitter…

- oh mon dieu, mais que c'est beau -

voici une remarquable interprétation du

Crucifixus a 8,

motet sacré (et inspiré) d'

Antonio Lotti, 1667 - 1740,

par

The Tallis Scholars


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