- Paraît chaque dimanche à 8 heures tapantes, méridien de Paris -

dimanche 12 avril 2020

l'anglais squatte le français





Je faisais partie d'un groupe libertaire. J'ai même vécu dans un squat. Les flics, les gendarmes, c'était l'ennemi : des fachos, les chiens de garde du pouvoir, l'avant-poste de la réaction - ceux qui protégeaient le confort petit-bourgeois et qui opprimaient des faibles, les immigrés, les sans-domicile.

Glacé, 2011

Bernard Minier


Bernard Minier, né en 1960,
auteur de captivants polars
















Bonjour à toutes et tous ! 




En ce dimanche 12 avril 2020, en ce dimanche de Pâques si particulier,








nous reprenons vaillamment,
après l'avoir délaissée pour un sujet ô combien d'actualité,
l'étude de notre charmante racine indo-européenne...




*heǵ-e/o-“conduire, diriger”.





De ses dérivés, nous connaissons déjà :
  • digeste, gérer, gérondif, gestation, geste, indigeste, suggérer, 
  • agir, agiter, ambages, ambigu, cailler, coaguler, cogiter, exiger, exigu, 
exiger de s'agiter sans ambages, c'est un peu ambigu, non ?, 23 février 2020,
  • acte, acteur, action, actually, actuel, actuellement, agence, agent, agissements, 
et... action !, 1er mars 2020,
et
  • aurige, cacher, cachet,
et la statue de l'aurige, celle qu'on vient de retrouver à Delphes, on va l'appeler COMMENT ???, 8 mars 2020. 


Je vous avoue ne pas vraiment déborder d'énergie.
Je dirais même que j'en ai un peu ras-le-bol...



Je me contenterai aujourd'hui d'un article court, mais que j'espère également surprenant.


Voyons, voyons...

Nous en étions restés, le 8 mars dernier, aux dérivés du latin agō, -ere“mouvoir, (se) conduire, faire, agir...”, c'est bien ça ?




**********

racine proto-indo-européenne *heǵ-e/o-“conduire, diriger

proto-italique 
*ag-e/o-faire, agir

latin 
agō, -ere“mouvoir, (se) conduire, faire, agir...


**********


Eh bien, pour ce dimanche, je vous propose encore un dérivé
- oui, un seul -
du latin agō, mais spécialement choisi pour son... originalité.

Je veux dire par là que RIEN ne permet de le rattacher, de prime abord, à agō, -ere, et a fortiori, à notre douce *heǵ-e/o-“conduire, diriger”.

Vraiment, ce mot est remarquable.

Et à plus d'un titre.



Je vous propose donc, en ce dimanche de Pâques confiné, le verbe... squatter !

un beau squat


- Mais enfin, c'est un bête emprunt, un stupide calque
- et récent, qui plus est -
à l'anglais to squat !

Mais quel intérêt !? En plus, encore de l'anglais ! Beurk !

- Monsieur Ucon, ça alors !? 


Fernand Ucon,
pour ceux qui ont encore le plaisir de ne pas le connaître


Effectivement, j'ai cru comprendre que certains Français vomissaient l'anglais. 
Et faisaient même un gros caca nerveux chaque fois qu'un mot anglais trouvait place en français.


Ce qui me fait d'ailleurs penser que l'anglais squat toilet désigne ce que nous appelons des toilettes à la turque : où il faut..., selon le sens original de squat
- nous y viendrons -,
s'accroupir.





Ce n'est même pas le phénomène des emprunts qui les rend fous, car un emprunt au latin, c'est parfait. Ou au grec ancien : miam miam. Un emprunt à l'espagnol, ça passe aussi très bien. 

Mais dès qu'il s'agit d'un emprunt à l'anglais !?



Enfin...

 - Mais oui, Blondieau, l'anglais est en train d'enlaidir le français, de l'appauvrir, de le faire disparaître, tout simplement !

- Ouais, Ucon. Le fait que l'anglais soit constitué au moins d'un tiers (voire deux tiers, selon certaines sources) d'emprunts au français, ça ne vous choque pas outre mesure ?
Et que malgré cela, l'anglais soit justement si riche et si vigoureux...

Personnellement, je ne crois pas que les emprunts appauvrissent une langue. 
Au contraire, ils l'enrichissent. Preuve en est... l'anglais.

Le vrai souci, je pense, c'est la pauvreté, la médiocrité du français tel qu'il est utilisé par la plupart des francophones. 

Quand votre langue est pauvre, que votre vocabulaire est limité, vous emploierez plus volontiers des mots étrangers en lieu et place de beaux mots existant déjà dans votre langue, mais que vous ne connaissez tout simplement pas.

Que nos gouvernements mettent enfin le paquet sur l'Éducation, sur l'étude du français, et des langues étrangères - y compris l'anglais -, et nous en reparlerons.

Bref.


Squatter !

Avant de parler du verbe, parlons du nom.

Le nom masculin squatter est un calque, attesté en 1835, de l'américain... squatter, attesté, lui, quelques décennies auparavant, en 1788.

Les squatters étaient, tant en américain qu'en français, ces pionniers qui allaient s'établir sur des terres inoccupées
(par l'homme blanc, en tout cas, un peu de sérieux)
du Far west, sans titre de propriété.




Ce terme d'anglais américain descendait de l'anglais to squats'accroupir, s'asseoir sur ses talons”.

Le lien entre s'installer sur une terre (prétendûment) inoccupéeet s'accroupir, s'asseoir sur ses talons” ?
C'est une excellente question.

Je n'en sais trop rien. Je pourrais penser que ce lien se fonde sur une des acceptions du terme original, qui, à côté de s'accroupir, s'asseoir sur ses talons”, pouvait également signifier se tapir”, d'où se blottir”. 

Vous ne vous blottissez que dans un endroit où vous vous sentez chez vous”. 
Il faudrait peut-être même distinguer une légère touche de sarcasme derrière l'emploi du terme associé à l'établissement des colons américains.

Il pourrait également faire référence à une autre acception de l'anglais to squat, ancienne et désuète, proche de se tapir” : “rester caché, se retirer de la vue (d'autrui)”. 

Pour, dans ce contexte, s'installer en douce”...

Très honnêtement, je n'ai pas de réponse précise et absolue à cela. Si donc, vous, vous en avez une, je suis preneur...


Ce qui est certain, c'est que l'anglais to squat, s'accroupir”, mais aussi aplatir, écraser...”, descendait du moyen anglais squatten.

Mais ce moyen anglais squatten n'était, lui, qu'un vulgaire emprunt à... l'ancien français esquateresquatir, escatir, “comprimer, presser, aplatir...”.

Cet esquatir se composait de ex- et de... quatir.


Arrivé ici, moi, si j'étais vous, je relirais l'article du 23 février, 
exiger de s'agiter sans ambages, c'est un peu ambigu, non ?, 
et sur ma lancée, aussi celui du 8 mars, 
et la statue de l'aurige, celle qu'on vient de retrouver à Delphes, on va l'appeler COMMENT ???... 
Vous avez le temps, enfin, vous êtes CONFINÉS ! 

Et l'ancien français quatir était issu, lui, d'un latin populaire (non attesté) *coactire,
formé sur coactus, le participe passé de... cōgō, cōgere“rassembler, collecter...”,
dont nous avons précisément parlé le 23 février dernier, et qui se décompose en...


co- (cum-, con- : avec) +‎ ... agō.

Eh oui.


Ça vous en bouche un coin, ça, non ?

Ce méprisable emprunt à l'anglais squat
- beurk -
n'est (encore) qu'un (énième) mot gentiment récupéré et conservé en anglais, à partir de notre propre ancien français.



Notez, je me moque (gentiment) de certains Français un peu chatouilleux, mais il y en a aussi qui sont franchement anglophiles, et qui vont même jusqu'à considérer Boris Johnson comme un être exceptionnel, un véritable homme d'état, qui mène
- je cite ; le plus dur, c'est de ne pas rigoler -

une politique ouvertement sociale




Mais, un peu à la Boris Johnson, moi aussi, je vous mens...
Du moins, par omission.

Car si l'anglais a conservé pour nous le vieux, vieux, terme escatir, nous n'avons pas abandonné pour autant le terme principal du composé, catir.


Oh, bien sûr, il y a bien longtemps qu'il ne signifie plus 
- nah nah nah nah, je vous l'avais dit, qu'il fallait relire et la statue de l'aurige, celle qu'on vient de retrouver à Delphes, on va l'appeler COMMENT ??? -
“presser, serrer, contraindre, dissimuler...”.


En revanche, une de ses acceptions, “frapper, heurter”, a évolué en un sens spécialisétechnique

Au début du XVIIIème, le mot a ainsi signifié “donner le lustre à une étoffe en la pressant et en la frappant.

On parlait, en toute logique, d'un tissu cati.


Et si dans l'Encyclopédie, en 1753, on trouve à l'entrée catir “démêler le poil d'une peau destinée à la fabrication de chapeaux”, le verbe est bien attesté, en 1812, au sens de “enlever l'apprêt et le brillant (d'un tissu)”.

Au sens figuré, en parlant d'une personne, son participe passé décati signifiera bientôt... “usé, marqué par l'âge”.

vieillard décati



Non mais, sans rire, vous auriez fait le lien, vous, entre, par exemple, nos digeste, gérondif, gestation, ambages, ambigu, cailler, coaguler, cogiter, exigu, acteur, aurige, cacher, cachet, squat et décati ???

Hein ?

Allez, 

Chères lectrices, chers lecteurs, à vous toutes et tous, un excellent dimanche, une belle semaine ! 


Et surtout, surtout, surtout, protégez-vous.
Portez-vous bien !



Bonne fête de Pâques à vous tous !


Et puisque vous êtes confinés, profitez encore du blog !
(C'est gratuit, en plus.)
Et relisez tout ce que j'ai pu raconter, au fil des années, autour de Pâques.





Frédéric


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Attention,
ne vous laissez pas abuser par son nom :
on peut lire le dimanche indo-européen
CHAQUE JOUR de la semaine.
(Mais de toute façon,
avec le dimanche indo-européen,
c’est TOUS LES JOURS dimanche…)
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Et pour nous quitter,

forcément, évidemment,

un extrait de

La Passion selon saint Matthieu, BWV 244.

Ici, le choeur d'ouverture de cette oeuvre magistrale.



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10 commentaires:

Giellesse a dit…

Bonjour Frédéric.
Sans vouloir vous flatter, ce que vous faites est remarquable !
Amicalement.
JLS

Frédéric Blondieau a dit…

Bonjour JLS,

Malheureusement (ou heureusement ?), je n'y crois pas.
En revanche, que vous le pensiez me touche. Vraiment.

Bien à vous,
Frédéric

Thierry Hoornaert a dit…

Merci Frédéric,
Bonne fête de Pâques !

Frédéric Blondieau a dit…

Merci, Thierry !!

Bonne fête de Pâques !

Chus Macellarius a dit…

Buenas tardes, Frederic, hace años que paso cada domingo leyéndote; alguna vez te envié mi comentario, pero hoy me encuentro muy animado a decirte que eres un tío fenómeno, que tu blog es una maravilla y que yo aprendo mucho de indoeuropeo, de francés e ¡incluso de inglés!, claro. Te agradezco que te tomes el trabajo de tenernos tan informados, a mi ,y a mis amigos a los que envié la dirección. Con mi latín y mi francés (petit á petit ...étudié à L'institute français à Madrid en ¡1962-65!) saco grandes provechos de tus entregas. Así que muchas gracias por todo lo que haces, te lo agradezco de corazón y te deseo que sigas tan bien y tan bien humorado. Saludos cordiales de Jesús María Carnicero Iñiguez, desde el Madrid de mis entretelas!!!

Frédéric Blondieau a dit…

Querido Jesús María,

Como se dice, "la belleza está en el ojo del espectador". :-)

Te agradezco desde el fondo de mi corazón por tu aliento.
Y claro, estoy encantado de que te guste mi trabajo.

¡Y también creo que debes tener un excelente conocimiento del francés para apreciar mi blog de esta manera!

Muchas gracias,
Cuídate,

Frédéric

LeScrat a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
LeScrat a dit…

Bonjour Frédéric,

Et ben ! Pour quelqu’un qui en avait ras-le-bol, tu nous offres là un bien bel article! Un tout tout grand merci !

Comment « to squat » est-il passé du sens de “s'accroupir,.. » à “s'installer sur une terre (prétendûment) inoccupée” ? Voyons voir… Ce ne sont que mes suppositions bien entendu car je n’ai aucune autorité en la matière.
To squat , c’est se tenir replié, tassé près du sol et on y devine encore le sens de l’ancien français esquater comprimer.

Au passage, j’en profite pour préciser que ce dernier est toujours bien vivant en borain avec ascwater, (ë)scwater : Nous stone scwatés come dès ardines (Réf : Lexique français-borain A.Capron, 2003 ) Nous étions serrés comme des sardines ; ‘ ète à l’ ascwate : être à l’étroit.

S’il est communément admis de relier la forme esquatir à un verbe latin non attesté *coactire, le fait est qu’il existe un autre verbe, bien documenté lui, mais va savoir pourquoi ce n’est pas lui l’ancêtre de esquAter, il y a forcément une explication. Ce verbe c’est coactAre : forcer, presser. Le coactor c’était celui qui contraignait, le collecteur d’impôt et le lanarius coactor, celui qui foulait les draps en pressant la laine avec les pieds…

Le voilà peut-être le chaînon manquant, au niveau du sens car de fouler un sol à fouler les droits il n’y a qu’un …pas que les squatteurs ont franchi.

Par ailleurs on peut aussi envisager, comme tu le fais, les circonstances dans lesquelles on se tient accroupi : pour se cacher, se blottir dans un coin ou l’un contre l’autre bien sûr mais aussi pour se reposer. Dans le contexte de la conquête des territoires au-delà des Appalaches, on peut aisément imaginer les colons les plus pauvres se déplaçant majoritairement à pied, sans ou presque de mobilier sur lequel s’asseoir lors des haltes.

Lorsque vous êtes accroupi sur l’avant des pieds, vous restez mobile, éventuellement prêt à vous relever ou bondir en cas de danger. Lorsque c’est toute la ...plante du pied qui repose sur le sol, vous y êtes encré dans une position plus stable, éventuellement pour vaquer à des occupations qui par nécessité se font au ras du sol (feu, préparation des repas, lessive, ...les adeptes du camping pur et dur comprendront). De là à passer à l’idée de s’implanter, s’établir, même illicitement … hein ?

...(cet épisode est si inspirant que tu ne m'en voudras pas, je l'espère, d'occuper un second espace de commentaire) ...

LeScrat a dit…

Je suis d’accord avec toi quand tu dis percevoir dans "squatter" une pointe de sarcasme. Déjà à l’époque, il s’agissait déjà de distinguer, d’un point de vue économique et social, d’une part les plus nantis qui occupaient "légalement" des territoires moyennant le paiement préalable au gouvernement d’un titre de propriété -donc transmissible, ça aura son importance pour leurs descendants- : les pionniers/pioneers, et de l’autre, ceux qui prenaient possession des terres de facto (ça va? Supportable l’emprunt?), pour ainsi dire en catimini (on suppose une influence du verbe catir dans l’étymologie de ce catimini et qui les enregistraient ensuite sous forme de bail, puis parfois un achat: les squatters.
On se retrouve donc avec deux catégories de colons: les propriétaires issus d’une classe plus aisée que j’appellerais volontiers "ceux venus à pied (peut-être) mais fiers de leur légitimité et donc symboliquement "debout" et les occupants "illégaux", éventuellement "régularisés" a posteriori (ça va toujours?), "ceux venus à pied, de condition plus modeste et qui tenaient le plus longtemps possible à rester inaperçus - symboliquement "accroupis".

Pourquoi j'insiste sur "à pied"? C'est une longue histoire. L'anglais pioneer est un emprunt au moyen français pionnier qui le tenait de l'ancien français pëonier (le terrassier) venant de peon (le fantassin), lui-même issu du latin pes, pedis, (le pied), via pedo, pedonis (qui a de grands pieds). C'est simple, pardi !! Il désignait le pauvre hère, le soldat qui se déplace et combat à pied mais qui, aujourd’hui encore, conquiert et occupe le terrain.
Cette forme de "modestie", on la retrouve dans le français piéton, plus vulnérable que l’homo automobilus, ou pion dans toutes ses acceptions, l’anglais peon et son doublet pawn, l’espagnol peón: le valet de ferme, le journalier, l’ouvrier non qualifié et encore de nos jours : le fantassin, moins "noble" que le cavalier ou le gradé… Il faudra attendre le premier tiers du XIXème pour que le sens du français pionnier acquière de la valeur grâce à l’emploi qu’on en a fait aux Etats-Unis (et toc !) "pour désigner tout initiateur en quelque chose d'après l'usage du terme dans les travaux de terrassement et les travaux miniers où il désigne l'ouvrier qui prépare la voie aux autres, et en Amérique du Nord pour désigner ceux qui s'installent sur de nouvelles terres à défricher (1817 ds Americanisms), l'aspect valorisant pris alors par le terme étant sans doute à l'origine de son emploi particulier en russe". (Merci le CNRTL).

Pour en revenir à notre scrat..euh squat, début XIXème, le terme squatter atteint les Antipodes avec les migrants britanniques partis s’établir en Australie. Or là-bas, certains squatters de terres "appartenant" à la Couronne d’Angleterre font rapidement fortune. Cela pousse les autorités à régulariser les illégaux par la vente officielle de ces terres, réalisant ainsi un substantiel bénéfice pour la Couronne. Parallèlement le mot squatter perd sa connotation négative et se paie une nouvelle virginité, proportionnelle à la fortune de ces nouveaux riches. Il a même fini par aboutir au néologisme squattocracy (basé sur aristocracy of course) qui désigne encore les grands propriétaires terriens qui constituent la haute société australienne.

Sacrée "revanche" ou, pour le moins, incroyable retournement de sens pour ces deux mots, "pionnier" et "squatter"! Après tout, un pion peut mettre le roi en échec… Et de surcroît, il s'agit de deux emprunts qui chacun ont fait un aller-retour entre le français et l'anglais. Alors les esprit chagrins...

Merci pour ta patience.. Belle semaine à toi, Frédéric!

Frédéric Blondieau a dit…

Bonjour, @LeScrat,

Squatter: ma foi, voilà des pistes super intéressantes !! Et merci pour les précisions ; de fait, le mot a aussi une histoire en Australie.

Grand merci, LeScrat, et très bonne semaine !
Frédéric