- Paraît chaque dimanche à 8 heures tapantes, méridien de Paris -

dimanche 7 juin 2020

et dans le bassin du Tarim, on massacre aussi les bébés-phoques ?




La référence aux dauphins et bébé-phoques à propos d'un mot féroïen est d'une bêtise crasse.

Si je peux comprendre l'écœurement que peuvent provoquer certaines pratiques de chasse nordique sanguinolentes auprès de la faune citadine bobo de France (sans jamais avoir mis les pieds sur ces terres vikings), vos tentatives pour faire de l'humour noir tombent à l'eau (de mer) ; en effet, pas un seul bébé-phoque en vue du côté de Torshavn, on est loin de la banquise, sortez de vos pénates ou taisez-vous.

J'attends avec impatience qu'à l'occasion de l'étude d'une racine indo-européenne passée par le gascon, vous fassiez un trait d'humour sur la légendaire forfanterie des riverains de l'Adour.
Mieux, sur leur goût prononcé pour l'ortolan, les salauds !

Puis plus tard, pourquoi pas un bon mot sur les techniques horribles de piégeage du lapin par les habitants de la Bresse, après avoir épluché telle racine franco-provençale ou vivaro-alpine.

Nous saurons dès lors que nous aurons perdu du temps à vous lire.

Décevant.


(commentaire repris in extenso de quelqu'un dont je tairai évidemment le nom
- on ne frappe pas un homme à terre - ,
mais qui, comme chacun d'entre nous,
a son importance dans le monde, son rôle à y jouer)























Bonjour à toutes et tous ! 

Oui, vous êtes peut-être surpris, comme moi je l'ai été, de ce commentaire si aimable (affectueux ?) que je conserverai précieusement dans mon coeur, et sur cette page du blog. 

Si d'aventure vous vouliez connaître ma réponse à ce petit bijou, voyez au bas de la page, immédiatement sous l'article, le titre (assez ronflant, je sais)...

"Ma réponse à ce commentaire".

(Ouais, c'est un peu long, mais vous pouvez franchement la zapper, cette réponse ; vous ne perdrez rien de la partie linguistique du blog)
 

Je tiens cependant à (re-)préciser ici, en préambule à l'article de ce jour
- après, je vous laisse à votre lecture favorite -,
que je ne suis qu'un quidam, qui s'est un jour décidé à écrire un blog pour transmettre un savoir - pas le sien.  Ce savoir est à mes yeux d'une importance majeure, qui nous permet de nous rattacher à des racines
Des racines linguistiques. Multi-millénaires.
Racines qui en outre, nous font prendre conscience qu'il est souvent bon d'aller au delà de l'évident, de l'apparence et de ses propres certitudes. Il suffit de savoir que des mots bien français, qui semblent nous appartenir, ne sont peut-être que des cousins, des cognats insoupçonnés d'autres mots, trouvés dans des langues a priori sans aucun lien. Au delà des frontières, des particularismes, des nationalismes, des replis identitaires, comme on dit maintenant.

Il s'agit d'un patrimoine que je respecte et chéris, et que j'aimerais faire connaître.

Je travaille, j'ai un boulot - comme beaucoup d'entre vous, je suppose -, et c'est après les heures que je peux me consacrer à mon blog.

Si ce n'est pas limpide aux yeux de certains, ce deuxième travail ne me rapporte strictement RIEN, pécuniairement parlant. Que du contraire, d'ailleurs.
Une fois bien assis, allez vérifier, si vous voulez, sur Brill.com les prix des somptueux volumes de la série Indo-European Etymological Dictionary. 
- Ah oui, quand même ?!
- ... (sans commentaire)

Sans compter le matériel : le Mac, les écrans, la tablette, et puis aussi l'abonnement Internet, l'électricité, le chauffage l'abonnement Kindle...

Mais surtout, l'énergie et le temps que j'y consacre, les heures, les soirées, les nuits, parfois. 

Je ne vous raconte pas ça pour me faire plaindre, vous vous en doutez.
Et je serais gonflé de me plaindre !
'Faut pas pousser ! Je ne suis pas non plus un bébé-phoque aux mains d'un pêcheur féroïen.
Personne ne m'a jamais obligé - qu'il essaie, seulement - à faire ce blog.

Et je ne suis pas fou (ou juste un peu, oui, d'accord).

Si CHAQUE DIMANCHE depuis le 27 novembre 2011, je m'efforce de sortir un article, c'est parce que j'en reçois beaucoup, de ce travail.

Je me cultive, je m'enrichis par mes recherches, je m'instruis de mes lectures, mais surtout, je reçois de VOUS. 

Je sais que vous me lisez, que certains d'entre vous attendent le dimanche (le jour) avec impatience pour pouvoir me lire, que je vous amuse, que je vous distrais, que parfois même je vous faire rire. Vous me le dites, vous me le faites savoir,
et à chaque fois, c'est un petit bonheur pour moi. 
Petit bonheur qui me paie toutes ces heures passées le nez dans un bouquin ou devant un écran d'ordinateur (ou de tablette, ou de Kindle).
Certains mêmes, qui se reconnaîtront vite, qui croient en moi, partagent élégamment mes articles sur les réseaux sociaux pour mieux les diffuser et les faire connaître. 
Et de vrais linguistes me lisent, et parfois même, m'encouragent. Wouaw.

Je ne demande rien en retour pour ce travail.
Je m'attends simplement - c'est humain, je crois - si jamais on me contacte, à un peu de reconnaissance, à un simple merci.
Et à chaque fois, c'est un petit bonheur pour moi. 

Alors..., quand un énergumène au crible cognitif à mailles particulièrement serrées jette négligemment, entre deux choses, un commentaire assassin sur le blog, parce qu'i y a rien à la télé, parce que, tout simplement, en critiquantil a l'impression d'exister, ou qu'il fait preuve d'intelligence,
- comme ces chroniqueurs qui font autorité sur les chaînes françaises - une des raisons pour lesquelles je ne regarde plus lesdites chaînes françaises -,
alors, à moi, il me prend des envies de meurtre.

Mais bon - jusqu'à présent, en tout cas -, je me suis toujours rappelé in extremis que je n'étais pas un pécheur féroïen devant un bébé-phoque, et j'évite d'en venir aux mains. Et aux armes contondantes. C'est dur. Mais j'y arrive.

Mes armes à moi, c'est l'écriture, et l'humour.
Cet humour sans lequel je n'aurais certainement pu affronter la vie aussi sereinement. 


Et là, je vous laisse !



En ce dimanche 7 juin 2020, nous poursuivons notre étude des dérivés de la formidable racine indo-européenne...

*heǵ-e/o-“conduire, diriger”.






De ses dérivés, nous connaissons déjà,

passés par les latins gerō, gerēreporter, transporter” et agō, -ere“mouvoir, (se) conduire, faire, agir...”...
  • digeste, gérer, gérondif, gestation, geste, indigeste, suggérer, 
  • agir, agiter, ambages, ambigu, cailler, coaguler, cogiter, exiger, exigu, 
  • acte, acteur, action, actually, actuel, actuellement, agence, agent, agissements, 
et... action !, 1er mars 2020,
  • aurige, cacher, cachet,
  • décati, squat, squatter,
  • l'espagnol et le portugais cuidar, nos français essai, essaim, exact, exaction, examen, exiger (pour compléments d'informations), outrecuidant,
  •  agile, (et des bouts des composés) fatiguer, litige, nager, naviguer, et transiger,
  • un terme des composés châtier, châtiment, fumigation, purger,

et puis, passés par le grec ancien ἄγω, ágōguider, diriger, mener...”,
  • agonie, agoniste, paragogé, pédagogue et protagoniste,
  • antagonisme, antagoniste, mystagogue, stratagème, stratège, synagogue, 

passés par le proto-celtique *ag-o-, “conduire”,
  • le vieil irlandais ág, “combat, lutte”, le gaulois ago-, “combat, lutte”, le vieux gallois hegit, “aller”, les moyen breton et cornique a, “aller”, les gaulois axat, “qu'il emmène”, et actos dans amb(i)-actos, “serviteur, envoyé”, dont découlera ambassade,

et enfin, passés par le vieux norois aka“conduire”,
  • l'islandais aka“(se) déplacer, conduire”, le norvégien nynorsk aka, ake, le danois age, ... et par empruntsle scots oag, hoag, aik et l'anglais dialectal du nord aik, “conduire”,



Tout ça, schématiquement ?

**********

racine proto-indo-européenne *heǵ-e/o-“conduire, diriger

proto-italique 
*ag-e/o-faire, agir

latin 
agō, -ere“mouvoir, (se) conduire, faire, agir...


**********

racine proto-indo-européenne *heǵ-e/o-“conduire, diriger

racine post-indo-européenne 
*hǵ-es-“transporter

proto-italique 
*ges-e/o-, “transporter

latin 
gerō, gerēreporter, transporter


**********

racine proto-indo-européenne *h“conduire, diriger

proto-hellénique 
*ágō-guider, conduire

grec ancien 
ἄγω, ágōguider, diriger, mener...


**********

racine proto-indo-européenne *h“conduire, diriger

proto-celtique 
*ag-o-, “conduire
vieil irlandais ág, “combat, lutte”, gaulois ago-combat, lutte”, vieux gallois hegit“aller”, moyen breton et cornique a, aller”, gaulois axat, qu'il emmène”, actos dans le gaulois amb(i)-actos, serviteur, envoyé”, dont découlera ambassade


**********

racine proto-indo-européenne *h“conduire, diriger

forme *héǵ-e-
proto-germanique *akan-conduire
vieux norois aka“conduire
islandais aka“(se) déplacer, conduire”, norvégien nynorsk aka, ake, danois age, ...
et par emprunts
le scots oag, hoag, aik et l'anglais dialectal du nord aik, “conduire


**********


Ouuuf, vu comme ça, les amis, on a déjà vachement bien travaillé, non ?! 



Nous en étions restés aux dérivés germaniques de notre adorable *h“conduire, diriger”.


En ce dimanche, je vous propose de poursuivre le grand tour de ses dérivés, avec cette fois quelques mots plus... exotiques...

De ceux qui font rêver...


En commençant par...

l'arménien classique (ou arménien ancien, ne chicanons pas) ածեմ, acem, notamment “transporter, aller chercher, emmener”.




Un transport à cheval arménien... Gumri)


La ville arménienne de Gyumri (Gumri) est célèbre pour ses voitures à cheval, les fayton.

Oui oui, fayton, du grec ancien φᾰέθων, phaéthōn, “celui qui brille...”,
nom d'un des coursiers d'Hélios, mais aussi le prénom d'un des fils d'Hélios, qui, gros malin,
emprunta le char solaire de son père, en perdit le contrôle, et embrasa tout simplement et le ciel, et la terre. Oui, comme vous dites : Ah le c.





Et ici, une des montures (mais de lunettes) d'Elio.




Carte géographique de l'Arménie.
(Source Encarta)



L'arménien, je vous le rappelle, forme à lui tout seul, 

un peu à la manière d'un Rémy Bricka,


l'homme-orchestre Rémy Bricka

une branche de la famille des langues indo-européennes, même si on peut y retrouver pas mal de ressemblances avec le grec ancien...



Mais... continuons notre marche vers l'orient, voulez-vous ?




Car bien plus à l'est...
- au sein du groupe des langues indo-iraniennes, et plus précisément dans le sous-groupe des langues indo-aryennes -,


en haut à droite !


nous trouvons...

issu de notre délicieuse *h“conduire, diriger” par, successivement
l'étymon proto-indo-iranien *Háȷ́ati-, “conduire, diriger” puis 
l'étymon indo-aryen*Háȷ́ati-, de même sens,
 
le sanskrit... अजति, ajati“conduire”.


conduire, en Inde.

Non, même en sanskrit, il n'y a pas de mot pour ça


Issu du sanskrit अजति, ajati“conduire”, pensons encore au pali...

- pali ??
- oui, pali. Le pali est cette ancienne langue - entendez langue morte - d’Asie du Sud, issue précisément du sanskrit (avec le prakrit et le kawi) dans laquelle ont été rédigés les textes sacrés du bouddhisme. 
Mais, si ça peut vous rassurer, le pali est encore et toujours la langue sacrée au Sri Lanka..


le Sri Lanka (anciennement Ceylan).
Si vous arrivez à faire abstraction des éléphants, c'est vraiment très beau.

Si je peux comprendre l'écœurement que peut provoquer la vue d'éléphants sauvages auprès de la faune citadine bobo de France (sans jamais avoir mis les pieds sur ces terres ceylanaises), vos tentatives pour faire de l'humour noir tombent à l'eau (de rizière) ; en effet, pas un seul éléphant en vue du côté de Colombo, on est loin de la brousse, sortez de vos pénates ou taisez-vous.

Mais je reprends :
Issu du sanskrit अजति, ajati“conduire”, pensons encore au pali ajati, de même sens.


Si le sanskrit me fait rêver (le pali, un peu moins, j'avoue), il en va tout autant de... l'avestique.



en haut, à droite


L'avestique, ou zend, est cette langue iranienne ancienne que les zoroastriens, ceux qui adoraient...

Je vous aide ?
 

Oui, Mazda,

ont utilisée pour rédiger leur livre sacré, l’Avesta (avestique, Avesta : finalement, ça tombait assez bien).


Et en avestique,

toujours issu de notre *h“conduire, diriger

par ce même étymon proto-indo-iranien *Háȷ́ati-, “conduire, diriger”, puis, dans ce cas, 
 
 par un étymon iranien *Háȷ́ati- de même sens,
 
nous trouvons 𐬀𐬰𐬀𐬌𐬙𐬌‎, azaiti, toujours “conduire, diriger.


l'avestique 𐬀𐬰𐬀𐬌𐬙𐬌‎, azaiti, "conduire" (ici, une Mazda)


Enfin, c'est à nouveau par l'étymon proto-indo-iranien *Háȷ́ati- puis l'étymon proto-iranien de mêmes forme et sens *Háȷ́ati- (tous deux, évidemment, reconstruitsnon attestés), que descend de notre*h“conduire, diriger”, le kurmandji (ou kurde septentrional)...
- ne l'oublions surtout pas, le kurde est bien une langue indo-européenne -
le kurmandji, disais-je, ajotin, “conduire, guider”.


Tiens, j'y pense ! 
Comme viatique pour une excursion chez les Kurdes du nord, je vous donnerais bien une phrase à placer si l'on vous demande comment vous êtes arrivé là depuis la frontière : 
min tirimpêlek ajot,  
pour “j'ai conduit une voiture”.

conduire, version kurde



Et pour résumer cette partie indo-iranienne :

**********

racine proto-indo-européenne *h“conduire, diriger

proto-indo-iranien *Háȷ́ati-, 
de même sens
 proto-indo-aryen *Háȷ́ati- et proto-iranien *Háȷ́ati- de même sens


**********

 proto-indo-aryen *Háȷ́ati-“conduire, diriger
sanskrit अजति, ajati“conduire
pali ajati“conduire


**********

 proto-iranien *Háȷ́ati-“conduire, diriger
avestique 𐬀𐬰𐬀𐬌𐬙𐬌‎, azaiti“conduire” et kurmandji ajotin, “conduire, guider”


**********



Et si, mes amis, nous poussions encore un peu plus vers l'est ? Vers... l'Extrême-Orient ?

Eh oui, vous l'avez deviné, nous en terminerons avec du tokharien, ce groupe de langues que l'on a parlées dans le bassin du Tarim.


ça, ça va bien vous aider pour le situer, le bassin du Tarim




Mais non, oh, je blaguais



En tokharien A
- donc, en arśi, en agnéen,
et en tokharien B, 
donc en kuči, ou koutchéen,
notre jolie *h“conduire, diriger” a donné le verbe āk-, “conduire, diriger”, comme dans cette inscription retrouvée :
sājānay yukañ wsāṣinäṃ kukäl ... ākeñc-äṃ, 
 que l'on traduit par 
"des chevaux de noble lignée tiraient son carrosse d'or",
et qui pourrait toujours parfaitement servir, dans la presse pipole tokharienne, pour commenter les déplacements du couple royal des Pays-Bas.


Le Carrosse d'or de la famille royale des Pays-Bas
source : Paris Match


Si je peux comprendre l'écœurement que peut provoquer un carrosse d'or auprès de la faune citadine bobo de France (sans jamais avoir mis les pieds sur ces terres néerlandaises), vos tentatives pour faire de l'humour noir tombent à l'eau (de la mer du Nord) ; en effet, pas un seul carrosse d'or en vue du côté d'Amsterdam, on est loin de Mons et de la remontée du Car d'Or dans la rampe Sainte-Waudru, sortez de vos pénates ou taisez-vous.
 

la ducasse de Mons (Belgique) et son Car d'Or



Et donc, OUI !, rendez-vous compte, nos digeste, ambages, cailler, cogiter, exigu, acteur, ambassade, essaim, l'anglais actuallyl'espagnol et le portugais cuidar, nos châtier, agonie, pédagogue, protagoniste...,

Sans parler du vieil irlandais ág, “combat, lutte”, du cornique a, “aller”, de l'islandais aka, “(se) déplacer, conduire”...

Ni...
  • du sanskrit अजति, ajati“conduire”,
  • de l'arménien classique ածեմ, acem, “transporter, aller chercher, emmener...”,
  • de l'avestique 𐬀𐬰𐬀𐬌𐬙𐬌‎, azait“conduire, diriger”, et
  • du tokharien (A et B)  āk-, “conduire, diriger”...

TOUS sont cousins, TOUS descendent d'une même petite racine indo-européenne multi-millénaire...

Merci qui ? Ben oui, l'indo-européen, pardi !



Chères lectrices, chers lecteurs,

Je vous souhaite un excellent dimanche, une très belle semaine.
Prenez bien soin de vous.




Frédéric

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Attention,
ne vous laissez pas abuser par son nom :
on peut lire le dimanche indo-européen
CHAQUE JOUR de la semaine.
(Mais de toute façon,
avec le dimanche indo-européen,
c’est TOUS LES JOURS dimanche…)
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Et pour nous quitter,

du Bach !

Parce que vous le valez bien,
et que sa musique me fait un bien fou.

 La remarquable claveciniste suisse Ursula Dütschler nous interprète,
du premier livre du Clavier bien tempéré,

le prélude et fugue en fa majeur, BWV 856.


Non mais,
avez-vous déjà entendu un son de clavecin aussi doux, rondchaleureux ?

Osons: féminin ?



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article suivant : marche à l'ombre



Ma réponse à ce commentaire


Bon, vous me connaissez, je suis réputé pour mon grand humanisme.

Et je pense, sincèrement, que nous sommes TOUS FRÈRES
(mais - tous avec moi : qu'on ne choisit pas sa famille),
que nous sommes tous, d'une façon ou d'une autre, parfois subtilereliés les uns aux autres, nous les êtres humains, et que nous avons tous, chacun d'entre nous, un rôle à jouer en ce bas-monde.

Mon père disait : tu es le héros de ta propre vie.
 

Mon père, André Blondieau. Parti bien trop tôt. Et qui me manque.



Ici, lors d'un voyage que nous fîmes en famille, au Danemark.


Si l'on devait métaphoriquement se représenter l'ensemble de l'Humanité tel un grand corps humain, certains d'entre nous, selon les circonstances, et à tour de rôle, en formeraient la tête,  le cœur, les poumons, ou encore les bras, les jambes..., ou l'anus.

Ce rôle d'orifice terminal du tube digestif
- pour l'étymologie de digestif, je vous renverrais volontiers (tout se tient) à un exemple de gérondif ? "En digérant"le premier article de cette série -
ce rôle donc, est important, que certains, quand c'est à leur tour, remplissent avec abnégation et brio.

Je viens à nouveau d'en être le témoin stupéfait,
ébloui,
la semaine dernière, avec ce commentaire vomi (ou plutôt déposé, à la manière qu'employait mon bon vieux chien, sur la pelouse) sur la page FB du blog
- page de laquelle j'ai banni l'auteur, après qu'il eut réussi à exsuder un émouvant TA GUEULE qui m'a ramené, aaaaah, quarante, cinquante ans en arrière, au milieu d'une joyeuse cour de récréation -,
avec ce commentaire, donc, que je me suis permis de reprendre en exergue,
commentaire extraordinaire, magnifique,

Énooooorme

que je n'ai pu m'empêcher de partager avec vous.
(Même si, très sérieusement, je ne suis pas encore sûr d'avoir vraiment cerné le propos, ni surtout les intentions de son auteur, ce qui me chagrine en tant qu'ancien traducteur ; mais qu'importe.)


Aaah, mais qu'il est gratifiant, ce délicieux moment où un mal-comprenant (aah, c'était de Bedos, je pense) vous enjoint de vous taire.
Et là, les amis, LÀ, on tient un champion.




Impolitesse, certes - vous avez remarqué aussi ? Même pas un bonjour - , mais surtout, suffisanceton moralisateur... 

C'est du tout bon. C'est du lourd.

Ce qui m'impressionne, dans ce commentaire, c'est qu'il est représentatif de beaucoup de choses que je déteste.
(Ou, en toute introspection, de ce que je ne voudrais pas que l'on associe à moi - je vous laisse noter et méditer, à votre aise.)
Vous pouvez y déceler ainsi (outre le regard infaillible, implacable, de l'ahuri qui regarde intensément, de son œil perçant, le doigt, alors qu'on lui montre la lune)...
  • l'absence d'humour - ce qui est peut-être, d'ailleurs, et après relecture à tête reposée, le déclencheur à l'origine de ce commentaire surprenant ; tout le monde n'a pas grandi baigné aux Monty Python, et pour beaucoup, l'humour s'arrête à un bon et solide premier degré bien de chez nous,
l'absence d'humour, donc, et...
    • un cocktail, harmonieux mais tellement convenu, d'ignorance et de superbe, puisque, notamment, ce donneur de leçons, ce pisse-froid
    - reconnaissons-le, pisser froid n'est guère aisé pour un anus, même si a contrario d'aucuns arrivent à pied de la Chine -,
    puisque ce pisse-froid, disais-je, qui va nous en apprendre sur les Féroé et sentencieusement nous faire la morale, confond les Vikings avec les Hommes du Nord ("ces terres vikings...").

    Vous le savez, vous qui me lisez : les Vikings,
    du vieux norois vīkingr, “(maraudeur) qui fréquente les criques, les bras de rivières”,
    n'étaient que de vils violeurs / meurtriers / pillards (seul l'ordre dans la séquence pouvait changer) parmi ces populations,
    tout est là : álfrek ganga: vieux norois pour "aller faire déguerpir de l'Elfe".

    Bah, c'est pas grave, je ne lui en veux pas, à l'auteur du commentaire, à Monsieur X ; l'erreur est particulièrement répandue auprès du vulgum pecus. Et je la commettais, évidemment, comme tout le monde, avant d'apprendre la distinction.


    Mais ce drôle assène encore qu'il n'y a pas de bébé-phoque sur les Féroé.

    Bon.















    Comment lui dire, sans l'offenser plus avant ?

    En lui répondant peut-être que... même la Poste des îles Féroé se fourvoie lamentablement, qui dessine d'adorables bébés-phoques sur les timbres (ceux de 20 couronnes) de la série Norðurlandaútgáva 2020 (édition nordique 2020) représentant quelques beaux spécimens de la faune... locale.
    (On pourrait, sans trop s'avancer, traduire Føroyar par Féroé ; je dis ça pour vous, Monsieur X ; non, Føroyar ne signifie pas Fort Boyard.)



    L'adorable féroïen nósi (voyez le coin inférieur droit) désigne d'ailleurs bien le bébé-phoque,
    mais au sens spécialisé de :
    "jeune pinnipède dont le pelage n'est pas encore rougi de son propre sang".


    Je vous invite tous par la même occasion à lire ce texte trouvé sur le site même de la Poste féroïenne, donnant de belles explications sur cette série (très réussie, je trouve) de timbres-poste qui m'a servi à orner les lignes ci-dessus,
    https://fr.stamps.fo/ShopItem/2020/0/PPA000928/STK.

    C'est là que j'ai par ailleurs appris que le phoque gris (Halichoerus grypus) est le seul pinnipède à se reproduire dans les Féroé. 

    Oui, oh ! ne chicanez pas, et ne contrariez pas Monsieur X :

    il s'y reproduit, mais sans qu'il y ait de bébé.

    Et alors, hein, qui sommes-nous pour juger ?


    maman phoque et son petit, sur les Féroé

    Si Halichoerus grypus est le seul pinnipède à s'y reproduire, c'est que les autres n'en ont pas le temps, bien sûr ; car contrairement aux phoques gris, les autres espèces sont dépecées avant. (Note pour les mal-comprenants : ça, c'était un exemple de mon humour. C'est de l'humour, Monsieur X.)
    Et toujours rien que pour Monsieur X, n'oublions pas non plus de mentionner, à côté du phoque gris, le phoque ïou.

    Et si ce n'était pas encore - suffisament - clair : 


















    je me f*us éperdument de savoir s'il y a des bébés-phoques aux Féroé ; ou si on les chasse
    - en espérant que non ; ce que je ne crois pas, au demeurant.

    Ce n'est vraiment pas mon propos.

    (La lune, le doigt..., maintenant, ça commence à faire tilt, Monsieur X ? Surtout, n'allez pas trop vite ; après un arrêt aussi long, vous devez laisser votre cerveau monter à température.)


    Je crois bien, effectivement, que votre absence d'humour vous interdit de goûter, Monsieur X, à la bêtise (mais que j'espère orchestrée) de mes textes. 

    Je m'étonne d'ailleurs qu'ainsi fièrement équipé de votre premier degré, vous n'ayez pas un mot - pas un !?! - pour les pauvres locuteurs de l'elfdalien, que je décris méchamment comme éructant leur dialecte.
    Auriez-vous quelque chose contre les Scandinaves ?

    Ah ah ! Mais alors, serait-ce sciemment que vous les traitez de Vikings ?
    Je vous laisse à vos préjugés ; voyez avec votre conscience.


    Chers lecteurs, si je devais prendre du recul et décrire l'humour, souvent noir, que j'emploie dans ce blog, qui me permet de faire passer de la linguistique historique quand même peu ragoûtante, d'une manière que j'espère distrayante
    humour qui clairement indispose Monsieur X, ou qui lui passe très haut par dessus la tête,
    je dirais qu'il (cet humour) joue sur les mots, sur l'image évoquée, le comique de répétition, l'auto-dérisionles stéréotypes aussi, la connivence culturelle, le décalagele mauvais goût, certainementvoire la provocation, et là, il est gâté, Monsieur X -, le nonsense...  


    Et ce pauvre hère (oui, je parle de Monsieur X - je devrais peut-être dire Monsieur R ?)...

    Mais au fait, comment Monsieur R ou X, est-il arrivé  ?? 
    - Ne pleure plus, mon petit. Tu es perdu ? Comment t'appelles-tu ?
    - Meu..., Monsieur X, Madame...
    - Ah. Attends ici avec moi, hein ? "Le petit Monsieur X attend sa maman à la réception".
    Ce pauvre hère, qui n'aurait jamais dû tomber sur ce blog, s'est probablement arrêté sur l'une des rares choses de tout l'article qu'il pouvait sans risque  - c'est du moins ce qu'il croyait, dans sa stupéfiante suffisance -critiquer, incendier,
    quelques mots sans grand intérêt si ce n'est celui, quand même, d'égayer le propos, sur deux lignes à tout casser, perdues au milieu d'un article,
    et même comme ça, même comme ça,
    - ne pas rire, Frédéric, ce n'est pas gentil -,
     
    il réussit encore à se planter.


    Mon Dieu, faites que je ne vive jamais sa vie.

    Bon, on va quand même bien lui trouver quelque chose de positif, à cet ahurissant OVNI ?
    C'est pas facile, convenez-en. Mais promis, juré, si je trouve, je vous le dirai.

    En revanche, Monsieur X n'est pas tombé loin, avec son histoire d'ortolans :
    J'attends avec impatience qu'à l'occasion de l'étude d'une racine indo-européenne passée par le gascon, vous fassiez un trait d'humour sur (...) le goût prononcé des riverains de l'Adour pour l'ortolan (...)

    De fait, je mentionnais il y a très longtemps, dans jardins, courtisans, choeurs et ortolansdaté du 25 mars 2012 (oui, il y a plus de huit ans !), que...
    hortolan, en ancien français, désignait un jardinier.

    Je poursuivais alors par :



    Oh, et cette légende, sous l'illustration ! J'avais oublié.
    Ça m'amuse toujours autant, j'avoue.


    Et je retiens, pour la Bresse et les lapins, excellent tuyau.


    Pour être complet, je dois encore me référer à un autre point de la rhétorique de ce (réellement) fascinant...


    ...pisse-vinaigre : je ne suis pas français.

    J'en suis navré, croyez-le bien.
    J'aimerais tellement, comme beaucoup d'anencéphales partiels, pouvoir TOUT ramener à ma patrie !
    (Si vous saviez ce que j'ai déjà entendu comme délirantes inepties patriotiques de la part de certains Américains pourtant membres de Intertel - une association de style Mensa, mais encore plus sélective -, alors, vous pensez...)

     Mais je m'égare ; je reprends : 
    J'aimerais tellement pouvoir TOUT ramener à ma patrie... 
    ...ici, en l'occurrence à la Fraaaaaaaaance


    (qui est bien - je le déduis du choix précis des exemples de Monsieur X - le centre du monde).



    La France, centre du monde.

    Et tout en haut, au Pôle Nord,
    c'est la banquise.

    Et les bébés-phoques.


    Eh non

    [gros soupir],

    je ne suis pas français ; 

    je suis né et habite en... Belgique.


    JE SUIS... BELGE !



    Je sais, n'en rajoutez pas. C'est suffisamment dur comme ça.




    Et croyez-moi, on ne s'y fait vraiment jamais.

    (Sauf quand on est liégeois ; Liège étant le centre du monde.)

    - Mais ? Comment un type aussi intelligent, cultivé (et modeste !), dont le blog est si passionnant, si savoureux, si amusant, n'est-il pas français ?
    - Vraiment, je ne me l'explique pas. Y aurait-il eu confusion à la maternité ?

    La vie est un long fleuve tranquille,
     Étienne Chatiliez, 1988


    Je sais que certains d'entre vous se posent la question ; j'y réponds : non, je suis formel, si je suis peut-être un Français confondu avec un Belge à la naissance, JAMAIS je n'aurais pu être liégeois, hélas.

    Ah, mon rêve, pourtant ! Mais tout bonnement inaccessible.

    Pfff Mais oui..., on m'a diagnostiqué un problème congénital d'élocution, qui m'empêche de prononcer "donc" /dauuuuc/.
    (Ne cherchez pas, vous ne pouvez pas comprendre, Monsieur X, et là, c'est normal ; c'est une boutade à destination seule de mes amis liégeois, qui ont de l'humour à revendre, eux.)


    Enfin, je suis peut-être
    - nous le sommes probablement tousde quelqu'un -
    bobo
    je n'en sais trop rien, à vrai dire ; cette notion étant tellement franco-française -,
    mais je ne me qualifie pas de citadin.


    Mais surtout, surtout,

    SURTOUT, Monsieur X,
    intrépide pourfendeur de doigts tendus vers la lune,
    vous, dont l'humour eût fait pâlir de honte et d'envie le regretté Terry Jones,


    surtout (surtout), pour résumer mon propos et briser là, comme je vous l'avais déjà exprimé (abruptement, peut-être ?) sur la page FB du blog, en réponse à votre sibyllin commentaire,

    Je vous emmerde. Visiblement.


    Voilà, c'est gratuit, c'est totalement inutile, mais c'est tellement jouissif.

    Et qu'est-ce que ça fait du bien.


    Mais oui, oh ! je ne suis pas parfait
    - déjà, je ne suis pas français, ni liégeois  - ;
    je sais bien que je devrais avoir l'élégance, la tempérance, de ne pas m'étendre sur un commentaire aussi incongru, d'où point (du verbe poindre) comme une délicate et subtile... incompréhension - pour rester gentil.
    (Incompréhension ou, tout simplement, comme on me l'a soufflé, une certaine jalousie, de l'aigreur ? face à quelqu'un qui paraît jongler avec cette matière (détrompez-vous) tout en se permettant, l'impudent, de sortir du diktat pédagogo pédagogique, en osant se fendre de traits d'un humour délibérément lamentable ?)
    Je le revendique, mon humour lamentable, Monsieur X ; s'attaquer à mon humour, c'est s'attaquer à ma personne.

    Je ne suis pas parfait, et je ne devrais pas, chers lecteurs, vous mêler à tout cela.

    Pardonnez-moi.




    Mais... c'est plus fort que moiiiii-aaaanh. 



    Si je ne peux même plus m'amuser, alors, à quoi bon ? Autant arrêter le blog !
    (Oui, c'est du chantage affectif.)

    Vous le savez peut-être, je suis un pur Wallon de Charleroi, un Carolo
    - Parlez-vous carolo ? 
    et là-bas, on n'a pas trop l'habitude de se laisser marcher sur les pieds (mais oui, horum omnium fortissimi sunt Belgae et toutes ces sortes de choses).

    Face à ce qui m'apparaît comme de la mauvaise foi, de la bêtise, je peux être cinglant, et après... ben oui, mon humanisme se rappelle à moi, et je m'en veux...
    Un extrait de mon mur de la honte ?
    • Avoir demandé à une équipe de support informatique particulièrement obtuse si l'on avait trouvé des traces de formes de vie intelligente en leurs locaux (entre nous, je pense que non). 
    • Avoir proposé à un interlocuteur, au téléphone, qu'il me passe quelqu'un d'intelligent.
    • Avoir demandé à un interlocuteur dont les réponses par mail dénotaient une certaine incompétence : "Ton grand-frère est au courant, que tu utilises son PC quand qu'il n'est pas là ?"...
    (Monsieur X, c'était peut-être toi ? Si tu me lis...)

    Ouais, c'est comme ça. J'en ris, mais je n'en suis pas fier.

    Mais au moins, que les choses soient claires :

    vous qui entrez dans ce blog,
    perdez tout espoir d'y trouver de l'humour Carambar.


    Et si vous n'aimez pas mon humour, ben... ne me lisez pas. 
    C'est si compliqué ?

    Tout se résume à ça, non ?



    Tenez, Monsieur X, puisque vous savez à présent que je suis belge, je peux vous donner à lire une courte note que mon compatriote Magritte avait envoyée à un critique.



    Vous valez certainement mieux que ce pauvre Richard Dupierreux, mais bon, la prochaine fois, faites preuve d'un peu plus de discernement, hum ? (Ou taisez-vous, puisque vous semblez maîtriser l'expression.)


    On n'est pas sur Terre pour s'emm. les uns les autres, quand même ? 
    Hein ?

    Ne me soumettez pas, de grâce, à l'irrésistible tentation d'user de cet humour que je sais vraiment caustique, et qui peut faire mal.

    Ça ne fait de bien à personne, et j'en suis la première (allez, la deuxième) victime.
    Si vous ne songez pas à vous, songez au moins à moi, qui vais m'en vouloir !



    Chers lecteurs, dans un autre registre, je dois bien vous avouer que je perdais, depuis quelques temps déjà, graduellement, le goût d'écrire ; la charge de ce blog étant parfois bien pesante, la vie pas toujours drôle...

    Monsieur X est arrivé, et m'a sauvé.

    Cela faisait longtemps que je n'avais éprouvé autant de plaisir, de joie simple, presque enfantine, à rédiger un article.



    Merci à Monsieur X.

    Et puis, me pencher sur le cas de Monsieur X m'a obligé à modérer ma réponse (si si, je vous assure ; vous n'imaginez même pas), car je me suis dit que peut-être c'était quelqu'un de bien, mais qui avait eu le malheur de déraper un instant, comme moi-même il m'arrive de le faire.
    Le stress, le boulot... 
    Sans rire, peut-être n'avons-nous pas la même culture, les mêmes référents ? Assisterions-nous ici à un micro-choc inter-culturel ?


    Quoiqu'il en soit, voilà des points positifs trouvés à l'actif de Monsieur X !

    Aaaaaaah. J'ai un poids en moins sur la conscience ; je me sens soulagé.
    J'ai fait ma B.A. ; mon humanisme se sent déjà nettement mieux.


    Chers amis lecteurs, merci de m'avoir lu jusqu'ici ; j'espère vous avoir au moins amusés par mes divagations et autres élucubrations.
    Merci à Monsieur X pour l'inspiration.


    Et là-dessus, 
    Ben..., à dimanche prochain !

    NOTE DE DERNIÈRE MINUTE :
    J'ai enfin compris le message derrière ce commentaire stupide et totalement hors de propos : Monsieur X est un vaillant défenseur du terroir et surtout des pratiques disons.... issues d'un autre temps auxquelles lui et/ou ses amis doivent, comme je le suppose, s'adonner. Et le pauvre chou s'est senti visé par mon humour à propos des massacres dans les Féroé, d'autant qu'il pensait (ah le c.) que j'étais un bobo de la ville. Ooooh. Je suis confus. Je retire donc ce que j'ai dit : Monsieur X, vous n'êtes pas un mal-comprenant, vous êtes un sale mal-comprenant, nuance.

    Frédéric

    article suivant : marche à l'ombre


    16 commentaires:

    Unknown a dit…

    À propos de l'intro: les chroniqueurs crétins sont légion sur les chaînes françaises, mais certaines de celles-ci diffusent aussi de remarquables documentaires... sur la colonie de phoques en Baie de Somme notamment :)

    Rubén José García Muriel a dit…

    Stultorum infinitus est numerus. Il y a toujours de crétins sur l'internet, mais parfois il y a de gens qui partagent leur savoir sur son blog. Alors on se rend compte qu'il vaut la peine de payer l'abonnement Internet ;)

    Pierre Libotte a dit…

    Magistral, /dauuuuc/ 🤣

    Jean-Christophe Charvet a dit…

    Bravo et merci pour votre blog ! Moi qui m'intéresse à l'IE depuis longtemps, il m'apprend beaucoup. J'espère que le découragement, la lassitude ou la démotivation qui peuvent affecter chacun même dans ses passions les mieux ancrées (j'ai vécu ça avec la musique) ne sont que passagers et ne vous empêcheront pas de poursuivre votre travail remarquable. Et merde aux cons !

    Thierry Hoornaert a dit…

    N'aurais-tu pas oublié de mentionner la ville allemande de Dresden, qui est célèbre pour ses voitures à cheval-vapeur, les Phaeton ?

    Merci Frédéric et bonne semaine à tou(te)s

    Thierry Hoornaert a dit…

    Je pense qu'il y a des routes en gascogne qui ressemblent à celles des Féroé ... la faune citadine bobo ne peut pas comprendre.

    Marlette a dit…

    Marlette BRAVO

    Frédéric Blondieau a dit…

    Eh oui, des phoques il y en a un peu partout, en fait. Mais Monsieur X précisait « les bébés-phoques ».

    Merci !
    Frédéric

    Frédéric Blondieau a dit…

    C’est terrible, oui. :-(
    Mai surtout, merci pour ce beau compliment, Rubén !

    Frédéric

    Frédéric Blondieau a dit…

    ;-) je me doutais que tu aimerais, Pierre !

    Bien à toi,
    Fred

    Frédéric Blondieau a dit…

    Comme vous dites !! :-)

    Merci de vos encouragements, je ne me laisserai pas sombrer.

    Frédéric

    Frédéric Blondieau a dit…

    Ah oui, les superbes Phaeton !

    Merci, Thierry !
    Bonne semaine à toi,
    Frédéric

    Frédéric Blondieau a dit…

    ;-)

    Frédéric Blondieau a dit…

    :-) Merci, Marlette !!

    RB a dit…

    Cher blogger des dimanches (… qui donc tous les samedis bloguait… comme l'eût pu chanter feu Boby), c'est avec grand regret, puisqu’ayant lu votre savoureux billet du 7 juin dernier avec quelque peu de retard, que j'ai le plaisir de vous conseiller la lecture de cet opuscule commis par Maxime Rovere - bien moins cher qu’un vol. de la LIEEDS - que j'ai moi-même dévoré récemment et qui vous aidera à surmonter la prochaine déconvenue armé d'une force décuplée et pourtant dieu sait (mais le sait-il ?) que vous ne manquez point déjà de verbe ni de verve, je l'avoue vertement.
    Je vous laisse découvrir d'un clic cette merveille dont l'humour devrait vous atteindre en plein cœur ou au moins vous tordre le bidon, voire, dans le meilleur des cas, vous faire mourir de rire. Le voilà :
    https://www.amazon.fr/gp/product/B088FTP452/ref=dbs_a_def_rwt_bibl_vppi_i0
    Bonne année, bonne lecture et bon dernier soupir, le cas échéant…

    Frédéric Blondieau a dit…

    Cher RB,

    Je prend bonne note ; effectivement, mieux vaut prévenir que guérir.

    Merci en tout cas de votre message et de votre humour, ô combien vital. :-)

    Frédéric