article précédent : les vrais aussi, ils partent en voyage
« Rien n'est meilleur que l'agriculture, rien n'est plus beau, rien n'est plus digne d'un homme libre. Elle suffit amplement aux besoins de notre vie. »
Damase Potvin
les anciens bâtiments du Séminaire de Chicoutimi |
Les Titans, du séminaire de Chicoutimi, qui ont une fiche de 10 victoires et aucune défaite en benjamin division 2 (source) |
Bonjour à toutes et tous !
En ce premier dimanche de juillet 2020
- et en attendant le reconfinement qui ne devrait pas tarder, vu la profonde bêtise de nos contemporains -,
inlassablement, nous continuons notre quête des dérivés de la racine indo-européenne...
De ses dérivés, nous connaissons déjà,
passés par les latins gerō, gerēre, “porter, transporter” et agō, -ere, “mouvoir, (se) conduire, faire, agir...”...
- digeste, gérer, gérondif, gestation, geste, indigeste, suggérer,
un exemple de gérondif ? "En digérant"., 16 février 2020,
- agir, agiter, ambages, ambigu, cailler, coaguler, cogiter, exiger, exigu,
exiger de s'agiter sans ambages, c'est un peu ambigu, non ?, 23 février 2020,
- acte, acteur, action, actually, actuel, actuellement, agence, agent, agissements,
et... action !, 1er mars 2020,
- aurige, cacher, cachet,
- décati, squat, squatter,
l'anglais squatte le français, 12 avril 2020,
- l'espagnol et le portugais cuidar, nos français essai, essaim, exact, exaction, examen, exiger (pour compléments d'informations), outrecuidant,
l'apiculteur, passionné, procéda à un examen d'essaim, 19 avril 2020,
- agile, (et des bouts des composés) fatiguer, litige, nager, naviguer, et transiger,
- un terme des composés châtier, châtiment, fumigation, purger,
et puis, passés par le grec ancien ἄγω, ágō, “guider, diriger, mener...”,
- agonie, agoniste, paragogé, pédagogue et protagoniste,
- antagonisme, antagoniste, mystagogue, stratagème, stratège, synagogue,
passés par le proto-celtique *ag-o-, “conduire”,
- le vieil irlandais ág, “combat, lutte”, le gaulois ago-, “combat, lutte”, le vieux gallois hegit, “aller”, les moyen breton et cornique a, “aller”, les gaulois axat, “qu'il emmène”, et actos dans amb(i)-actos, “serviteur, envoyé”, dont découlera ambassade,
passés par le vieux norois aka, “conduire”,
- l'islandais aka, “(se) déplacer, conduire”, le norvégien nynorsk aka, ake, le danois age, ... et par emprunts, le scots oag, hoag, aik et l'anglais dialectal du nord aik, “conduire”,
le vieil Islandais brûla un feu au volant de son Scania, 31 mai 2020,
nous avons découvert ensuite ...
- le sanskrit अजति, ajati, “conduire”, l'arménien classique ածեմ, acem, “transporter, aller chercher, emmener...”, l'avestique 𐬀𐬰𐬀𐬌𐬙𐬌, azait, “conduire, diriger”, et même le tokharien (A et B) āk-, “conduire, diriger”...
et puis, hérité d'une forme nominale *h₂eǵ-ro-, “champ non cultivé, pâture” et passé par le proto-italique *agro-, “champ”,
- le latin ager, agrī, “lopin de terre, domaine, champ, terrain, territoire...”, d'où nous arrivent nos agraire, agreste... mais aussi aire (le nid de l'aigle), débonnaire, ainsi qu'un bout de nos pèlerin, pèlerine, pèlerinage, et pérégrination,
marche à l'ombre, 14 juin 2020, Louis, sans en avoir l'air, était quand même assez pieux., 21 juin 2020 et les vrais aussi, ils partent en voyage, 28 juin 2020.
racine proto-indo-européenne *h₂eǵ-e/o-, “conduire, diriger”
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proto-italique *ag-e/o-, “faire, agir”
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latin agō, -ere, “mouvoir, (se) conduire, faire, agir...”
proto-italique *ag-e/o-, “faire, agir”
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latin agō, -ere, “mouvoir, (se) conduire, faire, agir...”
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racine proto-indo-européenne *h₂eǵ-e/o-, “conduire, diriger”
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racine post-indo-européenne *h₂ǵ-es-, “transporter”
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proto-italique *ges-e/o-, “transporter”
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latin gerō, gerēre, “porter, transporter”
racine post-indo-européenne *h₂ǵ-es-, “transporter”
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proto-italique *ges-e/o-, “transporter”
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latin gerō, gerēre, “porter, transporter”
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racine proto-indo-européenne *h₂eǵ-, “conduire, diriger”
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proto-hellénique *ágō-, “guider, conduire”
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grec ancien ἄγω, ágō, “guider, diriger, mener...”
proto-hellénique *ágō-, “guider, conduire”
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grec ancien ἄγω, ágō, “guider, diriger, mener...”
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racine proto-indo-européenne *h₂eǵ-, “conduire, diriger”
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proto-celtique *ag-o-, “conduire”
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proto-celtique *ag-o-, “conduire”
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vieil irlandais ág, “combat, lutte”, gaulois ago-, “combat, lutte”, vieux gallois hegit, “aller”, moyen breton et cornique a, “aller”, gaulois axat, “qu'il emmène”, actos dans le gaulois amb(i)-actos, “serviteur, envoyé”, dont découlera ambassade
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racine proto-indo-européenne *h₂eǵ-, “conduire, diriger”
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forme *h₂éǵ-e-
forme *h₂éǵ-e-
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proto-germanique *akan-, “conduire”
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vieux norois aka, “conduire”
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islandais aka, “(se) déplacer, conduire”, norvégien nynorsk aka, ake, danois age, ...
et par emprunts,
le scots oag, hoag, aik et l'anglais dialectal du nord aik, “conduire”
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racine proto-indo-européenne *h₂eǵ-, “conduire, diriger”
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forme nominale *h₂eǵ-ro-, “champ non cultivé, pâture”
forme nominale *h₂eǵ-ro-, “champ non cultivé, pâture”
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proto-italique *agro-, “champ”
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latin ager, agrī, “lopin de terre, domaine, champ, terrain, territoire...”
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étymon protoroman */ˈaɡr‑u/, “étendue de terre propre à la culture ; étendue de la surface terrestre située à la campagne”
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ancien français (h)aire, “nid d'oiseau” puis, par spécialisation, “nid d'un rapace”
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racine proto-indo-européenne *h₂eǵ, “conduire, diriger”
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forme nominale *h₂eǵ-ro-, “champ non cultivé, pâture”
forme nominale *h₂eǵ-ro-, “champ non cultivé, pâture”
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proto-italique *agro-, “champ”
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latin ager, agrī, “lopin de terre, domaine, champ, terrain, territoire...”
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composé latin per-egre, “de l'étranger, à l'étranger”
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latin peregrīnus, “qui voyage à l'étranger, vient de l'étranger, concerne l'étranger...”
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dissimilation
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bas latin pelegrinus
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ancien français pèlerin (1050), “étranger”
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Aaaah....
En ce beau dimanche de juillet, nous continuons, sur notre lancée du 14 juin
- mais oui, Oh ! relisez marche à l'ombre -,
à traquer les dérivés du mot indo-européen *h₂eǵ-ro-, “champ non cultivé, pâture”.
Après avoir écumé le latin et les langues romanes, penchons-nous à présent sur le groupe hellénique.
Á ne pas confondre, bien entendu, avec Hélène et les garçons. (même si l'on est en droit de supposer qu'héllénique) |
Ce mot indo-européen reconstitué, h₂eǵ-ro-, “champ non cultivé, pâture”
- et qui dérive en toute vraisemblance de notre chère *h₂eǵ, “conduire, diriger”,
y a donné notamment, dans le sous-groupe arcadochypriote...
Pour les petits rusés, OUI, il comprend l'arcadien et le chypriote, mais pas que.
On y inclut aussi...
- le pamphylien, qui se parlait en Pamphylie, ce qui arrangeait finalement tout le monde (la Pamphylie se situant sur la côte sud de l'Asie Mineure), et
- le mycénien, qui est quand même jusqu'à nouvel ordre la forme de grec la plus anciennement attestée, et qui se parlait en Grèce continentale, en Crète et à Chypre du XVIème au XIIème siècle avant Jésus-Christ. Vous avez certainement tous entendu parler du fameux linéaire B : oui, c'est précisément par des inscriptions en linéaire B que le mycénien est attesté.
Mais reprenons...
h₂eǵ-ro-, “champ non cultivé, pâture”, a donné ,dans le sous-groupe arcadochypriote des langues helléniques, le mycénien 𐀀𐀒𐀫, a-ko-ro, que l'on traduit par “champ”, mais aussi
- et sans trop de surprise pour ceux qui ont suivi l'évolution du terme à partir du latin -
par “pays”.
Toujours dans le groupe hellénique, notre h₂eǵ-ro-, “champ non cultivé, pâture”, a encore donné, mais cette fois dans le sous-groupe ionien-attique, le grec ancien (autrement dit, l'attique)... ἀγρός, agrós, “champ, terre, campagne...”.
campagne grecque |
(Tiens - rien à voir -, savez-vous que l'anglais pour grenier, attic, vient de là ?
Attic |
En architecture classique, telle celle des bâtiments de l'ancien Attique, un étage attique
- ne confondez pas avec une Morgan attique, même si la Morgan est une vraie classique -
Morgan |
un étage attique, donc, était un étage situé au sommet ou au milieu d'une construction, de dimensions inférieures à d'autres étages de l'édifice, et séparé par une corniche.
Le sens moderne du terme, cependant, espace à l'intérieur du bâtiment délimité par cette structure, a été repris du vocabulaire français architectural attique, les appartements en attique étant si typiques de Paris.)
Mais revenons à nos moutons.
Rien qu'en grec ancien, ἀγρός, agrós a déjà permis de construire quelques beaux dérivés, comme le composé ἀγροῖκος, agroîkos, adjectif créé sur... ἀγρός, agrós oui, bien ! et sur οἰκέω, oikéō, “habiter, résider...”, qui littéralement signifierait “qui vit à la campagne”, et que l'on traduit par... rustique, voire brut, ou même grossier.
ἄγρωστις, ágrōstis, était quant à lui le nom donné à une herbe dont les mules raffolaient, peut-être Elymus repens, le chiendent commun...
Elymus repens |
Le grec ancien άγρυπνος, ágrypnos, qui littéralement peut se comprendre par “qui dort dans les champs”, d'où “qui dort à l'extérieur”, a vu son sens se développer, pour signifier finalement insomniaque, éveillé, vigilant.
Comprenons que celui qui passait la nuit à la belle étoile dans ses champs ne le faisait vraisemblablement que pour veiller sur ses récoltes...
Nous devons encore à ἀγρός, agrós l'adjectif ἄγρῐος, ágrios, qui vit dans les champs, d'où sauvage, violent, féroce...
Le grec moderne άγριος, ágrios, “sauvage, féroce...” en descend.
Mais bon, on va pas s'voiler la face...
Du grec ancien ἀγρός, agrós, nous avons tiré, en français, une multitude de dérivés (oui bon, des emprunts, soyons clairs, plus ou moins savants ou didactiques, ou autres hellénismes).
Pensons à tous ces mots en agro-
- parfois très récents, d'ailleurs -,
comme agroloqique (1836), agrogéologie, agro-biologie, agro-industriel, agro-alimentaire, agropastoral, agrosystème, agrocarburant (2004 !), agrotourisme (1977)...
Si l'on vous dit l'agrostème, vous pouvez supposer
- c'est la meilleure des options -
qu'une femme délicieusement, voluptueusement bien en chair vous apprécie particulièrement,
ou alors, pfffff..., votre captivant interlocuteur va vous entretenir de la nielle des blés, cette plante parasite dont le nom, agrostème, est composé des grecs anciens agros et stemma, “couronne”.
Passionnant. Vraiment.
Enfin, parmi ces néologismes, il en est un...euh... qui ne l'est pas.
Enfin, non, mais... vous me comprenez.
Je veux parler de agronome.
Oh, il s'agit encore d'un vulgaire emprunt...
Mais au moins, c'est sous la plume du grand Nicole Oresme qu'il est attesté, circa 1372 , dans sa traduction de La Politique (Πολιτικά) d'Aristote.
“Agronomes sont officiers qui ordonnent d'aucunes choses hors la cité aux champs”
Il ne s'agit alors, sous sa magistrale plume, que d'un hellénisme isolé, translation en français du grec ancien ἀγρόνομος, agrónomos, “fermier-général, inspecteur des champs, des campagnes”.
Nicole Oresme, c. 1320–1325 – 11 juillet 1382 |
Bien plus tard, fin du XVIIIème, le mot sera repris dans un contexte moderne, cette fois, pour désigner un théoricien de l'agriculture.
Et l'expression ingénieur agronome sera attestée un gros siècle plus tard, en 1892.
Une petite récap s'impose, non ?
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racine proto-indo-européenne *h₂eǵ, “conduire, diriger”
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forme nominale *h₂eǵ-ro-, “champ non cultivé, pâture”
forme nominale *h₂eǵ-ro-, “champ non cultivé, pâture”
⇓
mycénien 𐀀𐀒𐀫, a-ko-ro, “champ, pays”,
grec ancien ἀγρός, agrós, “champ, terre, campagne...”
grec ancien ἀγρός, agrós, “champ, terre, campagne...”
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grecs anciens ἀγροῖκος, agroîkos, “rustique, brut, grossier”,
ἄγρωστις, ágrōstis, peut-être Elymus repens,
άγρυπνος, ágrypnos, “insomniaque, éveillé, vigilant”,
ἄγρῐος, ágrios, “sauvage, violent, féroce...”
grec ancien ἄγρῐος, ágrios, “sauvage, violent, féroce...”
⇓
grec moderne άγριος, ágrios, “sauvage, féroce...”
grec ancien ἀγρός, agrós, “champ, terre, campagne...”
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emprunts
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français agronome, agrostème, mots divers en agro-
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Je vous souhaite un excellent dimanche, une très belle semaine.
La semaine prochaine, nous aborderons les dérivés... germaniques de notre mot *h₂eǵ-ro-, “champ non cultivé, pâture”.
Portez-vous bien.
Frédéric
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ne vous laissez pas abuser par son nom :
on peut lire le dimanche indo-européen
CHAQUE JOUR de la semaine.
(Mais de toute façon,
avec le dimanche indo-européen,
c’est TOUS LES JOURS dimanche…)
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Et pour nous quitter...
Mais, oui, le premier mouvement de la...
Pastorale,
la sixième symphonie - en fa majeur - que composa Ludwig van Beethoven, opus 68.
(La musique classique, privilège de blancs, bien sûr.
Du moins, selon certains Américains.
Facile, faites que ça n'arrive plus, offrez-la à tous)
Facile, faites que ça n'arrive plus, offrez-la à tous)
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2 commentaires:
Qui dit B, doit dire A : le linéaire B n'est qu'une récupération du linéaire A ... Mais voilà, qui s'intéresse au linéaire A ?
Ah ? … bien, alors je continue.
Le « linéaire A » est une écriture, encore non décryptée, qui fut utilisée dans la Crète ancienne. Cette écriture était composée d'environ quatre-vingt-dix signes et idéogrammes. On suppose qu'il transcrit la langue des Minoens. Il est considéré comme la première écriture européenne. (Wikipédia)
Le problème est que les Minoens écrivaient sur des tablettes d'argile. Mais comme c'était la première écriture sur le sol européen, cela se faisait en cachette (nouvelles technologies).
En plus l'argile on en avait besoin pour faire de la poterie. Et comme les fours étaient déjà occupés pour la cuisson des pains et de la poterie, il n'était pas question de cuire les tablettes. Finalement c'était aussi bon ton pour réduire l'empreinte écologique.
On dit que c'était une écriture comptable... personnellement je n'en suis pas si sûr. En tout cas cela a dû commencer comme jeu de société : on "inscrit" une image dans l'argile et les autres doivent deviner ce que c'est.
Des exemples ? Allons-y pour le jeu des devinettes :
Mais n’oubliez pas que Minos était le fils de Zeus.
- cercle avec un tiret (-) dedans …
- cercle avec une croix (+) dedans (KA*77)
- rond avec deux points et un tiret en dessous (QE*78)
- deux barres verticales connectées avec plusieurs barres horizontales (PA3*56)
- sorte d'appareil avec 3 jambes (QA*21)
- carré avec 3 jambes (WA*54)
- rectangle avec un petit rectangle à chaque extrémité (JA*57)
- fenêtre à croisillons (WI*40)
Vous avez reconnu :
- le roi Minos et par extension le pôle négatif d'une pile électrique
- la reine (Maxima ?) euh Pasiphaé et par extension le pôle positif d'une pile
- smiley
- échelle
- iphone sur trépied
- semi-conducteur
- ipad
- Windows
Étonnant, non ! Dois-je continuer ? Il y a différentes représentations de pylônes et autres symboles électriques, le symbole [HI *120b] pour diode , le symbole [HU *122] pour fusion etc. Combinez [KE *44] et [KU *81] et vous obtenez le symbole Bluetooth …
Je pense que -- en cachette -- ils ont travaillé à la première langue de notation électrique, électronique, informatique, les symboles de l'organigramme technique, les émojis, les médias du futur, etc.
Prenez la norme ISO 15924. Qu'est-ce qu'on y retrouve ? Exactement : les caractères de l'écriture linéaire A. Vous ne me croyez pas ? Cherchez sur le net !
Mais si on n'en parle plus, c'est parce qu'ils n'ont pas réussi alors ? Ben oui, c'est comme ça : on a des idées plein la tête, un budget infini, du cuivre plein le sol, des tablettes plein le dépôt, du raki plein le réfrigérateur etc. même un minotaure pour les jeux vidéo ... et puis on oublie un détail :
À l’âge du bronze ou du fer c'est très bien tout ça, mais si on a pas d'électricité à faire fonctionner le tout, si on ne garde pas les tablettes des notes, si on investit dans l'huile ... cela n'aura servi à rien.
Quand on est le fils de Zeus et qu'on n'arrive pas à contrôler la foudre, il y a un sérieux problème.
Pour Minos, cela s'est donc terminé en mineur.
Mais les mycéniens ont quand même récupéré le linéaire pour leur langue mais pour constater eux aussi que ce n'est pas avec du linéaire (A ni B) qu'on automatisera les tablettes.
Il faudra des millénaires, de l'électricité et quelque chose de plus binaire que ça et une langue qu'on appellera C pour y arriver.
Merci Frédéric et bon week-end à tou(te)s
:-) :-)- :-)
Bonjour, Thierry ! (Merci de m'avoir expliqué qu'il s'agissait de toi)
Là, de fait, tu t'es bien défoulé !! :-D
Merci de ce chouette commentaire, passe un excellent week-end !
Frédéric
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